Le projet STIC : comme dans la Silicon Valley
Dans un même lieu seraient regroupés les chercheurs et étudiants qui travaillent sur les Sciences et Technologies de l'information et de la Communication.
Le document de présentation du projet Campus est intéressant à plus d'un titre. D'abord parce qu'il permet de mieux cerner l'un des projets le plus solidement préparé et le plus porteur pour l'avenir Sophia Antipolis. Ensuite parce qu'il offre un aperçu sur ce qui existe déjà et notamment sur toute la filière télécommunications en pleine ébullition. Le document, pour une meilleure lisibilité a été scindé en plusieurs parties. Les intertitres sont de la rédaction.La nécessité d'une masse critiqueIl est proposé la création d'un ' Campus ' dédié aux Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC), idéalement sur le site de Sophia Antipolis soit au cœur de la Telecom Valley. Il regrouperait, en un même lieu géographique, les différents centres de recherche et d'enseignement supérieur d'ores et déjà présents sur le site, à savoir les formations dépendant de l'Université de Nice Sophia Antipolis (UNSA) et notamment l'Ecole Doctorale des S.T.I.C. et les laboratoires de recherche de l'UNSA/CNRS, l'INRIA, l'Institut Eurécom et toute autre institution existante ou à venir, dans le domaine.La notion de 'Campus' s'entend au sens d'espace géographique regroupant les différents établissements d'enseignement supérieur et de recherche.Initialement, il devait être créé sur la zone dite du Fugueiret un campus universitaire regroupant autour des 3 cycles de l'Université de Nice Sophia Antipolis les différentes écoles et centres de recherche conformément au Schéma Régional de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche de novembre 1995. Malheureusement ce projet n'a pas pu voir le jour et le besoin d'un campus se fait cruellement ressentir, pour la première technopole européenne. L'exemple de l'essor de la Silicon Valley autour de campus forts, représentant une masse critique indispensable, doit être pris en compte dans les projets d'aménagement du territoire des Alpes-Maritimes et plus largement de la Région Provence Alpes Côte d'Azur.Trois pôles d'excellenceLes réflexions du rapport Lombard, consécutives au changement de statut de France Télécom, ont entraîné la création du Réseau National de la Recherche en Télécommunications pour compenser le changement de statut induit du Centre National d'Etude des Télécommunications (CNET) devenu centre de recherche de l'entreprise France Télécom et non plus centre de recherche publique de référence en télécommunications.Localement le Conseil Général des Alpes-Maritimes et l'association Telecom Valley ont contribué à la réflexion (cf. ' Anticiper les usages - Un défi pour la recherche en télécommunications ', 16 mai 1997), pour que la région tienne une place de choix dans le dispositif du R.N.R.T., en fonction des atouts existants (ETSI) ou à fédérer autour de trois pôles d'excellence :- les réseaux à hauts débits,- les communications mobiles,- les bases de données.