Le préfet plaide pour l'extension du port de Nice
'Si nous ratons le coche, les croisières iront à Marseille'. Et si ce n'est pas Marseille, ce sera Gènes. Cans une interview publiée par le journal Nice-Matin du 11 décembre 1999, le préfet des Alpes-Maritimes, Jean-René Garnier, a insisté sur les enjeux que représente l'extension du port de Nice et a annoncé qu'il ferait tout en son pouvoir pour que le projet aboutisse. Le représentant de l'Etat rappelle, entre autres, qu'une région touristique comme la Côte d'Azur ne peut négliger le secteur de la croisière qui connaît un fort développement. La construction d'une nouvelle digue et des infrastructures à terre nécessaires, outre l'accueil de bateaux de croisières, permettra aussi de jouer la grande plaisance et de développer le trafic avec la Corse, Nice étant le port français le plus proche de l'île.En assurant dans la foulée que l'Etat n'est pas opposé à participer au financement de cette extension, Jean-René Garnier n'en met pas moins des conditions : celle d'une réflexion sur les accès au port par voie terrestre (cars, taxis, etc.) et maritimes (navettes, entrées et sorties des bateaux, etc.). Conditions auxquelles on ne peut que souscrire. C'est la première fois que l'Etat, par la voix de son représentant, plaide aussi clairement pour un projet essentiel au développement économique de Nice et de la Côte d'Azur.