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Le mal logement s’invite au Conseil Municipal

Le mal logement s’invite au Conseil Municipal

Par le biais d’une motion présentée en ouverture par les élus du Front de Gauche, le mal logement s’est invité vendredi au Conseil Municipal d’Antibes. Pour Gérard Piel, face à la crise du logement qui ne cesse de s’aggraver, le Conseil Municipal se devait d’intervenir auprès du Préfet afin qu’il décide une moratoire sur les expulsions locatives. Une majorité municipale pour laquelle un moratoire risquerait de délivrer un mauvais message, et qui préfère régler au cas par cas les situations d’urgence.

Une semaine après la fin de la trêve hivernale et la reprise des expulsions locatives, la question du mal logement s’est invitée vendredi lors du Conseil Municipal. Les élus antibois ont en effet dû délibérer sur une motion présentée par Gérard Piel pour le Front de Gauche. Une motion demandant au Conseil Municipal d’adresser une requête au Préfet afin qu’il décide d’un moratoire sur les expulsions dans notre département.

Pour Gérard Piel, la crise du logement ne cesse de s’aggraver et la hausse du prix des loyers fait que désormais nombre des plus démunis consacrent plus de 50% de leurs ressources à se loger, alors que dans le même temps, des expulsions se poursuivent concernant des personnes reconnues prioritaires par la Loi sur le Droit au Logement. Pour lui, l’urgence sociale impose donc de décréter un moratoire sur les expulsions locatives.

Ne pas délivrer un mauvais message

Une position que ne partage pas le maire, Jean Leonetti, opposé à ce moratoire qui pourrait véhiculer un mauvais message et inciter certaines personnes à ne plus payer leur loyer. La politique de la Ville consiste plutôt à régler les situations d’urgence au cas par cas. Un dispositif a été mis en place pour éviter les expulsions brutales et une cellule a été créée pour trouver des solutions pour les personnes qui se retrouveraient à la rue. Des cas qui se règlent le plus souvent dans la discrétion.

Ainsi, pour le maire, on n’a jamais vu d’exemple où une mère et ses enfants s’étaient retrouvés dans la rue à Antibes. Le débat s’est ensuite poursuivi et au final, la motion du Front de Gauche fût rejetée. 

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