La disparition de Dominique Fache, un des pionniers de Sophia Antipolis
Moins d'un mois après le décès de Pierre Laffitte, le 6 juillet dernier, Dominique Fache, un autre pionnier de la technopole aux côtés de son fondateur, a disparu. Créateur du groupe TSD (Technopole Service Developpement), il avait poursuivi sa carrière en Russie avant de revenir dans la technopole au début des années 2010, période dans laquelle il a assuré pour un temps la présidence de la Fondation Sophia Antipolis.
Peu après le décès le 6 juillet dernier de Pierre Laffitte, le fondateur de Sophia Antipolis, c'est un autre pionnier de la technopole azuréenne qui disparaît : Dominique Fache est décédé le 28 juillet à l'âge de 72 ans. Professeur à l’Ecole supérieure d’électricité à Paris (1969-75), il avait été l'adjoint du président de Sophia Antipolis à partir de 1972, au tout début de la création de la technopole. Il s'était impliqué notamment dans le développement culturel de cette "cité de la sagesse" et avait dirigé le Festival de Sophia Antipolis de 1976 à 1985 avec des concerts et spectacles qui se jouaient dans le "Théâtre de la garrigue". Il avait fait venir entre autres à Sophia la célèbre cantatrice Barbara Hendricks. (Photo WTM : Dominique Fache -à droite-, à côté de Pierre Laffite dans le bureau de la Fondation Sophia Antipolis lors du passage de relai de la présidence).
En 1986, Dominique Fache avait fondé le groupe TSD (Technopole Service Développement), puis en 1994, il avait pris la direction de Schlumberger Industries. Russophile, il avait alors poursuivi sa carrière en Russie dans l'industrie de l'énergie avec Schlumberger puis Enel énergie. Il était revenu sur la technopole au début des années 2010 et début 2013, Pierre Laffitte qui souhaitait se retirer de la présidence de la Fondation Sophia Antipolis lui avait passé le relai. Une présidence qu'il garda jusqu'en juin 2014, mettant fin alors à un bras-de-fer avec la CASA autour des finances de la Fondation.
Depuis son retour sur ses terres, Dominique Fache était resté actif, jouant de ses liens avec la Russie pour pousser des startups ou animer des relations entre les entreprises françaises et russes à travers l'association Sophie Laffitte qu'il avait fondée dans la technopole. Une autre page de Sophia Antipolis qui se tourne.