Juan : les plagistes remontent à l'assaut du décret-plage
A l'occasion de la 2ème Convention Nationale des Plagistes qu'organise l'UMIH mercredi 10 mai au palais des congrès de Juan les Pins, les professionnels vont interpeller le futur gouvernement sur les conséquences de cette réglementation sur l’emploi et sur l’activité des établissements de plage et surtout alerter sur l'urgence de réformer le décret-plage.
Un nouvel appel à la mobilisation contre le décret-plage qui pénalise tout particulièrement le tourisme azuréen. Il sera lancé au Palais des Congrès de Juan-les-Pins à l'occasion de la 2ème Convention Nationale des Plagistes qu'organise l'UMIH (Union des Métiers et des Industries de l'Hôtellerie) le 10 mai à partir de 9 heures sur le thème "Plagistes, les acteurs touristiques du littoral". Une première mobilisation s'était déjà faite l'an dernier lors de la première Convention qui s'était tenue à Cannes en mai également.
Mercredi il s'agira d’interpeller le futur gouvernement sur les conséquences de cette réglementation sur l’emploi et sur l’activité des établissements de plage à quelques jours du début du Festival de Cannes et de la saison estivale 2017. Et surtout d'alerter sur l’urgence de réformer le décret-plage. Le décret de 2006 relatif aux concessions de plage, dit décret-plage, a montré, depuis son entrée en vigueur, les difficultés de sa mise en oeuvre, son coût financier pour les plagistes et les conséquences sur l’emploi plaident les plagistes. En l’état actuel de la réglementation, le texte entraînerait, sur la ville de Cannes, la disparition de 400 emplois et autant sur la ville d’Antibes. L'UMIH se montre aussi très active sur le dossier des concessions de plage sur le littoral français depuis plusieurs années maintenant.
Pour les Alpes-Maritimes, la mise en œuvre des textes actuels serait particulièrement pénalisante pour les professionnels. La Côte d’Azur représente à elle seule un tiers de l’offre nationale des activités de plage : 2.000 emplois se trouvent ainsi menacés et l’attractivité de notre territoire est mise en danger. L’exploitation des plages du littoral azuréen contribue en effet largement à l’offre touristique de nombreux hôtels et restaurants ainsi qu’à l’attractivité des Alpes-Maritimes : 185 établissements de plage des Alpes-Maritimes réalisent près de 144 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploient plus de 2200 personnes. D'où une mobilisation particulièrement forte sur la Côte d'Azur où les plagistes ont reçu le soutien de la CCI Nice Côte d'Azur, de l'UPE 06 et des professionnels du tourisme.