Joli succès pour Canneseries 6, mais déception pour les Français en compétition

La fête a été belle. Canneseries 6, qui s’est achevé mercredi soir, a comptabilisé 30.000 spectateurs (4.000 de plus que l’an dernier). Petite déception en revanche pour les séries françaises en compétition : elles repartent bredouille. Le Grand Prix est revenu à la Norvège avec “Power Play”, l’incroyable histoire de la première norvégienne à accéder au Premier ministre en 1981.

Cannes Confidential

Déception pour les Français en compétition, mais joli succès pour Canneseries dont la saison 6 s’est achevée mercredi soir par la remise des prix au Palais des Festivals. Pour Canneseries, placé au coeur du MIPTV de Cannes, c’est une belle confirmation. La sixième édition a comptabilisé selon les organisateurs quelque 30.000 spectateurs (4.000 de plus que l’an dernier). (Photo DR : La mini-série Cannes Confidential, tournée durant 60 jours à Cannes entre avril et juillet 2022, a créé l’événement à l’espace Miramar, avec une projection en avant-première mondiale de l’épisode pilote, suivie d’une discussion avec les comédiens de gauche à droite  Lucie Lucas, Jamie Bamber,Tamara Marthe -alias Shy’m)

Cette "saison 6" s’est déroulée dans une ville colorée au “pink”, la couleur fêtiche de ce festival des séries, avec des stars au rendez-vous de la montée des marches, une multitude de projections ouvertes largement au public (gratuitement de surcroît), débats, signatures entre le Palais et l’Espace Miramar. Pour l’exemple, la masterclasse exceptionnelle de Sarah Michelle Gellar, lauréate de l’Icon Award, a réuni 1.700 fans à l’auditorium Lumière. A côté de son grand-frère, le Festival du Film, Canneséries s’enracine dans le paysage cannois et s’installe dans la durée.

Quant à la compétition, elle a consacré la série norvégienne “Power Play”. Cette saga raconte l’incroyable parcours de Gro Harlem Brundtland, la première femme nommée au poste de Première ministre du pays en 1981 alors qu’elle ne se destinait pas du tout à la politique. Cette série en 12 épisodes de 55 mn a reçu le Grand Prix et le prix de la meilleure musique. En séries courtes, c’est “The left-handed son” (Espagne) qui l’a emporté (une mère face à la radicalisation de son fils par un groupe néonazi) et dans la catégorie documentaires, le Belge “Draw for change” (une série de portraits d’illustratrices qui s'attachent à changer la société par le dessin).

Les Français, qui étaient en compétition dans les trois catégories (séries longues, courtes et documentaires), sont repartis, eux, bredouilles. “Tapie” qui concourrait en séries longues (visible à partir du 13 septembre sur Netflix), pas plus que “Terrain sensible” en séries courtes (un west side story marseillais sur Arte.tv à partir du 9 mai) ou encore “Chevaline” (cet automne sur Canal +) n’ont obtenu de distinction. Un seul prix a été recueilli : celui du public pour “Les Combattantes”, passé sur les écrans cet hiver.

 

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