Jeunes entreprises innovantes : le coup de pouce de l'Europe

La Commission Européenne a lancé le 22 novembre une initiative en faveur des start-up destinée à offrir aux entrepreneurs innovants européens de meilleures chances pour se hisser parmi les plus grandes entreprises à l'échelle mondiale. Cette initiative réunit une série de mesures existantes et de nouvelles actions destinées à créer un cadre plus cohérent pour permettre aux jeunes entreprises de se développer et d'exercer leurs activités dans toute l'Europe. Elle rassemble les possibilités que l'UE offre déjà, en mettant désormais l'accent sur les investissements en capital-risque, la législation en matière d'insolvabilité et la fiscalité.

Parmi les mesures figurent un meilleur accès au financement; une deuxième chance pour les entrepreneurs et une simplification des déclarations fiscales. L'initiative met également l'accent sur la manière d'aider les entreprises à s'orienter parmi les exigences réglementaires, d'améliorer le soutien à l'innovation en apportant des modifications au programme "Horizon 2020", et de favoriser la création d'écosystèmes où les jeunes entreprises peuvent être mises en contact avec des partenaires potentiels, tels que des investisseurs, des partenaires commerciaux, des universités et des centres de recherche.

Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du numérique a salué cette démarche qui a permis l’intégration, au sein de cette initiative, de mesures proposées par les autorités françaises, et notamment :

La création de fonds paneuropéens de fonds de capital-risque ;
La mise en place d’un cadre propice pour les « bacs à sable réglementaires » à l’instar du programme France Expérimentations ;
La modification et la simplification des programmes européens de financement (par exemple « Horizon 2020 »), pour prendre en compte l’innovation sous toutes ses formes ;
L’extension du programme "Erasmus pour les jeunes entrepreneurs" aux incubateurs et aux entrepreneurs.

"Ces mesures avaient fait l’objet d’une consultation du 16 juin au 10 juillet 2016, qui avait recueilli 400 contributions, plus de 1 000 votes et 290 participants, avec pour objectif de permettre aux start-up elles-mêmes de modifier et formuler directement de nouvelles propositions", a rappelé Axelle Lemaire dans un communiqué.