Jacques Peyrat rattrapé par ses injures anti ADN
Une nouvelle qui a fait le tour de France : la mise en examen du maire de Nice, Jacques Peyrat, pour diffamation envers l'ADN (Association pour la Démocratie à Nice). L'affaire remonte au 11 décembre dernier et suit les violences qui ont éclaté lors du sommet européen de Nice. Lors d'un de ses premiers meeting électoraux, Jacques Peyrat fustige cette association antimondialiste présidée par Térésa Maffeïs. Et de dénoncer devant l'assistance "ces gens qui nous empoisonnent à longueur de temps, qui ne travaillent pas, ces fainéants, ces paresseux, ces trublions, ces révolutionnaires, je les réprouve, je vois là dans la volonté de casser, dans la volonté de se mettre dans les réunions, ce qui faisait l'apanage des troupes du führer nazi en 1936 ou 1937". Des paroles enregistrées qui feront l'objet d'un dépôt de plainte le 5 mars dernier et qui débouchent aujourd'hui sur une mise en examen par le juge Guéry.Interrogé, Jacques Peyrat s'est déclaré stupéfait par le fait qu'un juge d'instruction l'ait mis en examen sur ces propos alors que lui même avait porté plainte contre la militante antimondialiste pour diffamation et injures et que ses plaintes n'avaient pas été retenues par le procureur de Nice.