Intelligence Artificielle : quand Paris Saclay rencontre Sophia
François Durovray, président du Conseil Départemental de l'Essonne, en visite mardi dans la technopole à la Maison de l'Intelligence artificielle, c'était en quelque sorte Paris Saclay qui venait à la rencontre de Sophia Antipolis. Reçu par Charles-Ange Ginesy, son homologue dans les Alpes-Maritimes, et Marco Landi, président de l'Institut EuropIA, François Durovray a pu, à travers les différentes démonstrations en place dans la MIA et les rencontres de plusieurs acteurs azuréens, se faire une idée de la façon dont Sophia se positionnait sur l'IA.
Il faut savoir que Paris Saclay dans le département de l'Essonne, avec l'Université Paris Saclay (ex-Paris Sud) et l'institut Polytechnique, est également un des haut-lieux français de l'Intelligence Artificielle. Cela même s'il n'a pas obtenu l'un des quatre 3IA français (Institut Interdisciplinaire de l'Intelligence artificielle), labellisation qu'a pu avoir la Côte d'Azur. Ce que retient de sa visite le président de l'Essonne ? Il l'a expliqué à Soph-IATV, chaîne dédiée à l'IA partenaire de WebTimeMedias.
"Paris Saclay, centre de recherche créé par la volonté de l'Etat a encore du mal à irriguer le territoire. A Sophia, tous les acteurs de la Côte d'Azur ont su se rassembler pour travailler sur les sujets de demain. Je suis aussi intéressé par les expériences et les initiatives qui y sont menées et qui pourraient être incubées à Paris Saclay. L'Intelligence artificielle tout comme les problématiques de changement climatique se moquent des frontières administratives, mais j'ai la conviction que c'est en partant du territoire qu'il est possible de trouver des solutions."
"Ce qui m'a également intéressé, c'est l'enjeu d'irrigation auprès des collèges. Les départements ont une responsabilité pour les tranches d'âges des collèges et si on ne travaille pas sur la culture scientifique et sur l'IA dès ces années-là, on n'aura pas demain les scientifiques et chercheurs qui permettront à la France d'être leader dans ce secteur." Et de saluer ainsi le projet Arc en ciel qui vient d'être lancée à partir de la MIA avec l'Académie de Nice autour d'une diffusion des technologies d'IA auprès des collégiens azuréens.