Infobjects prêt à décoller
La start-up issue de l'INRIA a finalisé la version commerciale de son logiciel ObjectDriver, chargé de 'fédérer' des bases de données, et table sur une levée de 16 millions de francs.
'ObjectDriver 2.0 est disponible ! Evaluez la dernière version'. Cette annonce faite sur la page d'accueil du site d' /www.infobjects.net/default/fr/html/Home.html"> Infobjects, c'est l'atout que joue aujourd'hui la start-up sophipolitaine sortie de l'INRIA et du Cermics. ' Nous n'avons pas encore levé de fonds,explique le Pdg, Eric Lebastard. En avril 2000, quand nous nous sommes lancés, la première version commerciale n'était pas encore prête. Les investisseurs nous ont dit alors que leur vocation n'était pas de financer du développement.'Levée de fonds retardée par l'e-krachInfobjects, qui capitalise quelque trente années hommes de recherche sur les bases de données, a pu quand même continuer. ' Nous avons tous mis nos économies. Nous avons été aidés par nos collègues chercheurs. Nos amis en ont fait autant,, note Eric Lebastard. La version commerciale a ainsi pu être finalisée. Elle est disponible depuis le début du mois de février, tandis qu'au début janvier 2001, la société a quitté l'INRIA pour s'installer dans de nouveaux locaux, au Centre de Puissanton, partie Vallauris du parc de Sophia.Du même coup, les investisseurs ont pu être réactivés. Le logiciel, il est vrai, dispose d'un gros potentiel. ObjectDriver, permet en quelque sorte de 'fédérer' des bases de données hétérogènes et d'éviter ainsi des refontes complètes des systèmes d'information (à la suite de fusions et acquisitions, notamment, se posent des problèmes d'intégration de bases de données différentes et incompatibles entre elles).Le 'produit' qui tourne déjà sur l'hôpital Royal Victoria, en collaboration avec l'Université McGill de Montréal, pour gérer l'ensemble des données concernant les services d'Obstétrique et de Néo-natalité, a été reconnu par les spécialistes comme performant. L'équipe d'Infobjects avait d'autre part séduit les investisseurs lors des précédents sommets du capital risque sophipolitain. Mais l'e-krach d'avril et l'absence de la version commerciale ont retardé la levée de fonds. Un obstacle qui a désormais disparu. Franck Lebastard compte aussi trouver maintenant rapidement les 16 millions de francs qu'il cherche (les contacts avec les investisseurs sont en cours) pour pouvoir recruter et assurer le véritable décollage.ContactInfobjects S.A., Centre de Puissanton, 3 sis, chemin de Puissanton, 06220 VallaurisTél : +33 - 493 644 870; Fax : +33 - 493 648 371; site web : /www.infobjects.com">www.infobjects.com