“Indigènes 2.0” : la génération Z des autochtones d’Amérique

C’est la rencontre de deux générations Z. Celle que représentent Nicolas Baggioni et Matéo Larroque, deux Azuréens qui ont parcouru sac à dos les Amériques du nord au sud et celle des peuples autochtones attachés aux traditions ancestrales mais experts en smartphones et réseaux sociaux. Le résultat, c’est le documentaire “Indigènes 2.0 : les guerriers de la nouvelle ère” qui sera présenté vendredi en avant-première au Rouret. Oubliez les clichés.

Deux Azuréens en sac à dos à la rencontre des peuples indigènes : c’est ainsi que se présentent Nicolas Baggioni et Matéo Larroque qui présentent vendredi soir au Théâtre municipal du Rouret le film “Indigènes 2.0 : les guerriers de la nouvelle ère” qu’ils ont tiré de leur périple. Agés de 25 ans, ils ont parcouru pendant plus d’un an et demi les Amériques, du Nord au Sud, à la rencontre des peuples autochtones. Mais c’est plus particulièrement à la nouvelle génération qu’ils se sont intéressés, celle qui reste certes attachée aux traditions ancestrales mais qui manie les smartphones dernière génération et les réseaux sociaux. (Photo DR)

"Notre objectif", explique Nicolas Baggioni, "est de raconter le combat de la nouvelle génération d’indigènes qui s’engage pour poursuivre la lutte de leurs ancêtres, en utilisant de nouvelles armes. Celles propre à notre génération (Z) : l’art, le rap, la danse, les sports extrêmes, les réseaux sociaux…” A travers le Pérou, les États-Unis, le Brésil, et le Canada, de la jungle luxuriante jusqu’à la taïga enneigée, en passant par les plateaux andins et les gratte-ciel américains, ils ont suivi quatre jeunes activistes au destin et aux convictions incroyables. “C’est un voyage, une aventure, qui fût probablement l’expérience la plus spectaculaire de notre vie, et que l’on partage aujourd’hui” poursuit-il.

Le documentaire devrait être montré plus largement. Les deux Azuréens ont signé un contrat avec une société de production qui va assurer sa diffusion nationale. “Mais étant du Rouret, le projeter ici, à la maison, est une belle façon de finir là où tout a commencé” estime Nicolas Baggioni.