Immobilier tertiaire : près de 30.000 m2 de transactions au 1er semestre sur la Côte

Avec près de 30.000 m2 de transactions au 1er semestre, des taux de vacance relativement faibles et une demande stablel, le marché immobilier tertiaire reste résilient sur la Côte d’Azur selon le baromètre présenté par le Club Immobilier Côte d’Azur. En revanche l’essentiel des demandes sont inférieures 500 m2 et le contexte économique s’assombrit.

SymphonIA à Sophia Antipolis

Un point sur l’immobilier tertiaire du premier semestre 2024 sur la Côte d’Azur : c’est ce qui a été fait cette semaine par le CICA (Club Immobilier Côte d’Azur), à l’occasion d’une viste à Sophia Antipolis sur le site du programme SymphonIA, mené par Valimmo Reim et en cours de livraison (deux bâtiment pour une surface de près de 10.000 m2). (Photo DR : le programme SymphonIA au coeur de Sophia Antipolis).

Sur cette période, les volumes de transactions enregistrés sur le département atteignent 29.554 m², dont 11.663 m² pour Sophia Antipolis et 17.891 m2 pour Nice Métropole. Le taux de vacances se stabilise à 3,5 % pour la technopole. Un marché immobilier tertiaire qui, comme pour le résidentiel, se montre plus difficile. “Si notre marché reste résiliant avec des taux de vacance relativement faibles et une demande stable, nous notons cependant que l’essentiel des demandes sont inférieures à 500 m2, “ note ainsi Grégory Renault, président de Nicea Conseil. “Cela compte tenu du ralentissement économique, de la conjoncture actuelle et de l’actualité politique des derniers mois. Ce ralentissement traduit également un certain attentisme des dirigeants avec des prises de décisions, des investissements et des délais de signatures plus longs.”

“Autre frein dans la prise de décision des utilisateurs : l’augmentation du prix des travaux d’aménagement avec notamment la flambée du prix des matériaux (il a triplé par exemples pour les ferrailles). D’où un fait nouveau : l’importance du prix des travaux d’aménagement dans la décision d’un client. A noter également que l’offre neuve a baissé de manière conséquente due essentiellement au manque de nouveaux projets et des taux de pré-commercialisations demandés par les promoteurs qui sont de plus en plus élevés, pour atteindre 50% dans certains cas.”

 

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