Immobilier : des taux de crédit toujours plus bas
Ceux qui pensaient que les taux des prêts immobiliers allaient remonter début 2015 se sont trompés. Selon Immoprêt, courtier en crédit, la baisse des taux continue avec, pour le sud, les meilleurs taux obtenus qui, pour mai 2015, tournent à 1,4% pour 10 ans, 1,7% sur 15 ans, 1,9% sur 20 ans et 2% sur 25 ans. Un record jamais vu depuis plus de 50 ans.
Les taux de crédit entre avril et mai 2015 sont, suivant les durées, soit identiques soit encore à la baisse, constate Immoprêt, courtier en crédit immobilier, dans son baromètre de mai 2015. Dans le sud, suivant les meilleurs taux obtenus auprès des banques, par durée et par région, on est descendu à 1,4% sur 10 ans, 1,7% pour 15 ans, 1,9% sur 20 ans et 3% sur 30 ans, des taux identiques à avril. Le 25 ans, en revanche a encore baissé : 2% en mai contre 2;2% en avril. "Les taux demeurent historiquement bas mais il faut savoir que les conditions de prêt se resserrent sur la durée de 25 ans, que l'acquéreur dispose ou non d'un apport", signale toutefois le courtier.
Une tendance qui devrait continuer. "Depuis septembre 2014, la plupart des taux baissent, atteignant ainsi un record jamais vu depuis plus de 50 ans", est-il ajouté dans les commentaires. "Alors que les experts s'attendaient à une certaine stabilité des taux d'emprunt sur le premier semestre 2015, voire une remontée progressive de ceux-ci, il semble que cette tendance à la baisse puisse se poursuivre quelque temps encore."
"Dans le contexte économique actuel (Quantative Easing et taux d'obligation d'Etat faible), les propriétaires et investisseurs ayant un crédit immobilier devraient penser à la renégociation, qui permet des gains non négligeables sur les échéances et/ou leur montant" indique Ulrich Maurel fondateur d'Immoprêt. "Et les avantages fiscaux n'étant pas perdus en cas de renégociation, ils auraient tout intérêt à faire étudier leur projet".
"Les personnes désirant acheter un bien devraient également profiter à la fois des taux d'emprunt historiquement faibles et des prix de l'immobilier majoritairement en baisse. Attention cependant à rester vigilant sur la notion de risque qui s'accroît. L'utilisation massive des cautions pourrait exposer les familles les plus modestes (financement à 110%)."