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IBM La Gaude : les syndicats dénoncent l'insuffisance des conditions de départ volontaire

IBM La Gaude : les syndicats dénoncent l'insuffisance des conditions de départ volontaire

Pour les syndicats du centre de recherche de La Gaude, qui ont organisé hier une assemblée générale, les conditions de départ volontaires étant peu incitatives, le nombre de 174 départs effectifs sur quelque 258 salariés éligibles au départ volontaire ne sera pas atteint, ce qui ouvrira la porte aux licenciements.

Alors qu'IBM a engagé le mois dernier un plan de restructuration au niveau national, l'annonce que le groupe a faite en début de semaine de la création d'un nouveau centre technologique à Lille a été particulièrement mal accueillie au centre de recherche d'IBM La Gaude, fortement impacté par le plan national. Ainsi à l'appel de l’intersyndicale CGC-UNSA-CFDT (la CGT qui conteste le PSE s'est retirée voilà quelques mois de l'intersyndicale mais a participé à la réunion), le personnel s'est réuni hier en assemblée générale autour du bilan des négociations liées au plan social.

Car aujourd'hui à IBM France, on ne parle plus seulement de départs volontaires mais de licenciements. Ainsi, à La Gaude, les syndicats dénoncent des conditions de départs volontaires peu encourageantes (le tiers de ce qui est accordé actuellement aux salariés de Texas Instruments à Villeneuve Loubet). Dans ce contexte, selon leurs évaluations, le chiffre de 174 départs effectifs, sur 258 salariés "éligibles au départ volontaire", ne pourra être atteint sur la base du volontariat. L'entreprise aura alors à recourir à la procédure de licenciement pour atteindre son quota, licenciements qui pourraient être engagés dès l'automne.

Au sujet de la création du centre technologique à Lille, la CGT de La Gaude, quant à elle, a ironisé par un "Bienvenue chez les ch’tis". Elle a dénoncé "le futur "IBM Services Center" comme un low-cost lillois, qui se substituerait partiellement à l’entité "consulting" Global Business Services (GBS). "IBM France supprimera, en 2013 et 2014, 400 des 1700 emplois chez GBS. La nouvelle filiale reprendra le flambeau pour un coût salarial moyen inférieur de 40 %," avance le syndicat qui s'inscrit totalement en faux quant aux déclarations du ministre Arnaud Montebourg à FR3 mardi 25 juin 2013. Pour la CGT, il a affirmé "que les emplois entre Sophia et Lille ne sont pas les mêmes mais se croit néanmoins autoriser à annoncer tout de go que des mutations auront lieux entre de Sophia à Lille... alors que ce n'est pas IBM France qui s'installe à Lille (il s'agit d'une filiale d'IBM Hollande) et surement pas dans les quantités annoncés".

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