Grève des transporteurs : pompes à sec et aéroport bloqué
Le mouvement s'est encore durci mardi avec une pénurie d'essence qui menace le département et un aéroport international gravement perturbé par les barrages routiers installés aux accès.
Si les files aux entrées des stations services se sont faites mardi moins impressionnantes, ce n'est pas que les automobilistes aient été moins en chasse de carburant. C'est tout simplement qu'une bonne partie des pompes du département commencaient à être à sec et qu'il n'y avait donc plus de raison d'attendre.Autre secteur touché par ce mouvement lancé par les transporteurs routiers associés aux ambulanciers et aux agriculteurs : l'aéroport international de Nice. Lundi déjà, des barrages filtrants avaient été installés aux entrées de l'aéroport. Mardi, ces barrages sont devenus bloquants pendant de longues heures. Si les tous les avions sont bien partis, les passagers ont dû, eux, se faire débarquer le plus près possible des terminaux et continuer à pied valises à la main.Ce blocage de l'aéroport a particulièrement touché la convention General Motors qui se déroule actuellement à Cannes et qui rassemble quelque 12.000 concessionnaires de la marque. Par vagues successives de 800 à 1.000 personnes, ces concessionnaires viennent du monde entier tester la nouvelle Corsa en passant une nuit sur la Côte. Sur vingt-deux jours près de cinquante rotations d'avions sont prévues pour assurer les acheminements sur place et les retours.Pour que ces vagues ne se téléscopent pas, une délicate mécanique a été mise en place par LSO (Lenny Spangberg Organisation), la société réceptive chargée de l'hébergement et de la logistique. Une mécanique évidemment malmenée par le blocage de l'aéroport qui, depuis lundi, pose des problèmes inextricables de logistique, notamment pour l'acheminement des bagages. Les clients, on s'en doute, n'apprécient guère l'accueil qui leur est ainsi réservé sur la Côte…