Grasse : la saison de la truffe s'annonce bien

Grasse a présenté son prochain Marché de la Truffe,. Le 29ème du nom. Il aura lieu en deux temps comme chaque année : le samedi 4 janvier à la Bastide Saint-Antoine à Grasse et le dimanche 12 janvier sur la place du Rouret. Deux temps forts pour la saison de la truffe. Une saison que Michel Santinelli, président régional des trufficulteurs, a annoncé comme bonne en Provence et même très bonne dans les Alpes-Maritimes.

Marché de la Truffe Grasse

Bonne nouvelle pour les amateurs : la saison de la truffe sera bonne. Elle le sera un peu partout mais tout particulièrement dans les Alpes-Maritimes avec une saison estivale entrecoupée par endroits de sécheresse et de pluies. C’est ce qu’a annoncé Michel Santinelli, le président régional du syndicat des trufficulteurs, lors de la traditionnelle réunion de présentation à la Bastide Saint Antoine des Marchés de la Truffe de Grasse et du Rouret. (Photo WTM : la présentation de l'affiche et des marchés de la truffe à la Bastide Saint-Antoine en présence du peintre Moya, de Michel Santinelli, des maires de Grasse Jérôme Viaud et du Rouret Gérald Lombardo, de Jacques Chibois.)

Des marchés emblématiques. Leur 29ème édition aura lieu, pour Grasse, le samedi 4 janvier, juste après les fêtes, à la Bastide Saint-Antoine, et pour le Rouret, le dimanche 12 janvier sur la place du village. L’occasion aussi pour Michel Santinelli, fervent défenseur de la “truffe de Provence”, l’or noir de ce territoire, de faire un point sur les avancées. En Provence, la truffe continue d’étendre son territoire avec quelque trois cents hectares supplémentaires chaque année de chênes truffiers (6 ou 7 pour les Alpes-Maritimes). Une culture encouragée et soutenue. Elle bénéficie du soutien départemental et régional à travers un plan de relance, l’aide à la création d’une IGP (Indication Géographique Protégée), “Truffe noire de Provence “et l’aide à l’achat de plants truffiers certifiés.

La recherche permet d’autre part de mieux comprendre la biologie de la truffe à travers un décryptage du génome, l’évaluation des besoins en eau du champignon, la taille et plus généralement la conduite et la mise en place d’une plantation. Des programmes nationaux devraient permettre d’aller plus loin. Ainsi pour le programme “Sportruf” qui consiste à développer la trufficulture dans le contexte de changements globaux ou encore le programme Refoud qui explore la biodiversité des truffières et notamment les plantes associés à cette culture.

Le marché de la truffe, c’est aussi chaque année un artiste avec une oeuvre d’art associé à l’événement. Cette année, c’est Patrick Moya qui s’est prêté au jeu et a réalisé l’affiche. Plasticien, performer, artiste numérique (précurseur avec Second Life), vidéaste, il joue à la fois des pinceaux, de la souris d’ordinateur, de la caméra, du travail de l’argile, du métavers pour s’exprimer et nous fait entrer avec ses petits personnages dans le monde merveilleux de la truffe. Un monde gustatif à découvrir ou redécouvrir sur les marchés en début d'année.

 

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