Grasse : avec le BioPod d’Interstellar, Robertet entre dans le futur

Il a l’allure d’un vaisseau spatial sorti de “Star Wars” le BioPod d'Interstellar. Arrivée à Grasse chez Robertet, leader mondial des matières premières naturelles, cette serre autonome très high tech vise à révolutionner la culture durable des plantes à parfum en accélérant leur croissance, en optimisant leur composition tout en limitant l’impact environnemental de la culture hors sol. L’ère du biofaming qui se profile.

C’est le futur qui a débarqué à Grasse dans le milieu plutôt traditionnel de l'industrie du parfum. Leader mondial des matières premières naturelles, Robertet a fait l’acquisition d’un BioPod auprès de la biotech Interstellar Lab. A l’allure de vaisseau spatial, le BioPod se présente comme une serre déployable de 11 mètres de long, 5 de large et 6 de haut qui s’installe sans fondations et offre jusqu’à 100m² d’espace de culture hautement contrôlé. (Photo DR : de gauche à droite, Jérôme Bruhat, DG de Robertet, Barbara Belvisi, fondatrice d'Interstellar et Julien Maubert, responsable du projet).

Adaptation terrestre d'un système développé pour la NASA

L'idée est de révolutionner, avec cet outil très high tech, la culture durable des plantes à parfum. Cette serre autonome permet d'accélèrer la croissance des plantes et d'optimiser leur composition, tout en limitant l’impact environnemental de la culture hors sol. Pour Robertet, ce premier contrat avec la startup biotech Interstellar Lab, acteur visionnaire du biofarming, va accélérer ses connaissances du vivant tout en réduisant son empreinte environnementale pour une agriculture de précision.

L'!ntérêt du BioPod pour Robertet ? Outil de culture durable, il anticipe les enjeux de sourcing et l’impact environnemental de la production d’ingrédients naturels. Ce cocon autonome, adaptation terrestre d’un système développé pour la NASA à l’origine, fonctionne en circuit semi-fermé, optimisant ainsi le cycle de l’eau et capturant le CO2 ambiant. Sa membrane transparente permet de capturer la lumière du soleil et de diminuer la consommation énergétique de la lumière artificielle. 

"Préparer le futur de l’agronomie des plantes aromatiques"

Équipé de capteurs et de sa propre intelligence artificielle, la serre futuriste recrée des climats de manière autonome permettant la production de plantes et d’ingrédients naturels à haute valeur ajoutée de manière durable et réplicable. Grâce à des technologies de pointe ainsi qu’une automatisation du contrôle avec une approche algorithmique, le BioPod maintient les conditions idéales pour la croissance des végétaux et leur composition moléculaire tout en diminuant significativement la consommation d’eau, la surface de culture ainsi que la consommation énergétique.

“Nous sommes déjà engagés dans plusieurs programmes de recherche pour préparer le futur de l’agronomie des plantes aromatiques et sommes enthousiastes à l’idée d’accélérer ces recherches grâce aux performances remarquables du BioPod”, explique Julien Maubert, Directeur de la Division Matières Premières et responsable du projet. "Nous sommes aussi déterminés à poursuivre la transformation de notre domaine d’activité’’.

 

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