Grands Prix F1 : le Castellet c'est fini, Monaco menacé
C'est déjà fini pour le retour du Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard du Castellet. Le patron de la F1 a annoncé que le contrat de 5 ans ne serait pas renouvelé et que l'épreuve n'aurait pas lieu en 2023. Quant au Grand Prix de Monaco, il reste sur la sellette avec une réponse attendue en octobre.
Il n'y aura pas de Grand Prix de France de Formule 1 au Castellet, dans le Var, en 2023. Dix ans après s'être tenu à Magny-Cours près de Nevers, il avait été relancé en 2018 sur le circuit Paul Ricard du Castellet, à grands coups de subventions. Même s'il a pu trouver son public (200.000 spectateurs en juillet dernier selon les organisateurs) le contrat de 5 ans qui s'est achevé ne sera pas renouvelé. C'est ce qu'a annoncé hier Stefano Domenicali, patron de la F1. (Photo DR : le Grand Prix de France au Castellet).
La Côte d'Azur risque aussi de perdre le Grand Prix de Monaco. Son maintien est toujours en discussion et la réponse devrait être donnée le 19 octobre prochain lors du Conseil mondial qui officialisera le calendrier 2023. Concernant le Grand Prix de France, un nouveau retour peut être ultérieurement envisagé. Des discussions seront menées avec la Fédération et "même avec le gouvernement" sans précision du circuit qui serait alors retenu.
Pourquoi cette remise en question des Grands Prix automobile historiques ? Elle est expliquée par la volonté de la F1 d'accentuer sa mondialisation et par la multiplication des candidatures. Alors que le nombre de Grands Prix ne peut être multiplié, l'organisateur cherche aussi à trouver un équilibre entre les continents avec un tiers en Europe, un tiers en Extrême-Orient et un troisième tiers en Amérique et au Moyen-Orient. Un arbitrage qui s'est fait au détriment du GP de France et qui, plus grave économiquement parlant, pourrait amener à l'arrêt du Grand Prix de Monaco, un "monument" du sport automobile mondial.