Grand Prix Audiberti : Jean-Marie Rouart couronné pour “La maîtresse italienne”

L'académicien Jean-Marie Rouart a reçu le Grand Prix Audiberti 2024 pour l’ensemble de son oeuvre et son dernier livre “La maîtresse italienne”. Fervent admirateur de Napoléon, il y raconte comment la comtesse Miniaci aurait permis à l’Empereur de s’évader de l’île d’Elbe pour gagner Golfe-Juan et remonter sur Paris. Un livre qui mêle passion, légende, histoire…et lumière méditerranéenne.

Jean-Marie Rouart

“Célébrer cette rencontre unique entre les mots et notre terre méditerranéenne” : c'est l'objectif du Prix Audiberti de la ville d’Antibes, comme l’a rappelé Jean Leonetti, président de la CASA.  C’est aussi cette célébration de la lumière méditerranéenne qui vaut à l’académicien Jean-Marie Rouart d’être le lauréat 2024 de ce Grand Prix littéraire. (Photo WTM : Jean-Marie Rouart à la villa Eilenroc, dans la lumière du cap d’Antibes).

Il lui a été remis la semaine dernière à Antibes pour son dernier livre “La maîtresse italienne” (c’est ce roman qui a convaincu le jury présidé par Didier Van Cauwelaert) et plus particulièrement pour l’ensemble de son oeuvre. Un prix prestigieux qui a déjà couronné au fil des ans des écrivains comme Sylvain Tesson, Jean-Noël Pancrazi, Amin Maalouf, Claudio Magris, Jean d'Ormesson ou Michel Déon pour n’en citer que quelques-uns.

Jean-Marie Rouart est reconnu comme un fervent admirateur de Napoléon. Dans “La maîtresse italienne”, son dernier livre paru en janvier chez Gallimard, l'académicien raconte comment l’empereur, exilé dans l'île d’Elbe, est parvenu à s’en échapper par l’intermédiaire de la comtesse Miniaci, une de ses conquêtes féminines. La suite de sa fuite est connue : il rejoint alors Golfe-Juan pour remonter sur Paris. Les “cent jours” commencent. Mais Jean-Marie Rouart l’a répété pendant la conférence de presse : “Je ne suis pas un historien”. Ce qu’il aime, ce n'est pas de rechercher une vérité de comptable. C’est d’écrire un roman mêlant passion, légende et histoire dans une suite de rebondissements sur fond de légende.

Avec la “Maitresse italienne”’, il replonge avec gourmandise dans la légende napoléonienne, pleine d'ombres et de lumières, une légende qui reste plus puissante que la réalité historique. L'auteur explique aussi qu’il a trouvé en Méditerranée une seconde patrie. Grand amoureux des intrigues sentimentales et du mystère féminin, il aime également remplir ses romans de figures féminines captivantes qui sont pour lui autant de symboles de jeunesse et de beauté. Il s’attache avec finesse et désinvoltures aux complexités des relations humaines. Bref, il aime raconter et séduire son public. Une passion pour l’écriture et pour Napoléon qu’il a pu transmettre aux jeunes Antibois lors de la cérémonie au Conservatoire de Musique et d’Art dramatique d’Antibes.

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Prix Audiberti Rouart

Photo WTM : Jean-Marie Rouart, lors de la conférence de presse à la villa Eilenroc du Cap d'Antibes, entouré de Jean Leonetti, président de la CASA et de Didier Van Cauwelaert, président du jury.

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