Frédérique Vidal, réélue présidente de l’Université Nice Sophia Antipolis
Elue une première fois en avril 2012, Frédérique Vidal a été réélue pour quatre ans à la présidence de l'Université Nice Sophia. De son premier mandat, on retiendra de grandes avancées avec la création de l'Université Côte d'Azur et l'obtention de la labellisation IDEX (Initiative d'Excellence). La jeune université azuréenne, désormais, est entrée dans le cercle restreint des dix universités majeures françaises.
Frédérique Vidal a été réélue mardi 19 avril, pour 4 ans, à la présidence de l’Université Nice Sophia Antipolis (UNS), par les membres du conseil d’administration de l’établissement. Sa candidature a recueilli 29 voix, celle de René Lozi 4 voix et on compte également 1 vote blanc. Directrice de la Faculté des Sciences de 2009 à 2012, elle avait succédé en avril 2012 à Albert Marouani à la tête de l'UNS. Recrutée en 1995 comme maître de conférences, Frédérique Vidal est, depuis 2004, professeur des Universités en sciences de la vie et a enseigné à tous les niveaux de formation.
Les grandes avancées du premier mandat
De son premier mandat, on retiendra de grandes avancées pour la jeune université niçoise et plus particulièrement la création de l'UCA (Université Côte d'Azur) et l'obtention de la labellisation IDEX (Initiative d'Excellence). En impulsant une relation de confiance avec les organismes de recherche et les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche de la Côte d’Azur, en renforçant les liens avec les collectivités locales et les représentants socio-économiques du territoire, l’UNS aura réussi à fédérer l'ensemble des composantes autour de projets ambitieux. Ce qui a permis d'engager une dynamique de réussite et d'aboutir à la création d’UCA et à l’obtention du label IDEX pour son projet UCAJEDI. Des challenges qui n'étaient pas gagnés d'avance.
Frédérique Vidal a également eu à cœur de faire rayonner l’UNS sur la totalité du territoire de la Côte d’Azur et de changer le regard porté par les collectivités et le monde socio-économique sur l’Université. Elle a œuvré notamment avec son équipe pour créer un lien plus étroit entre l’ensemble des composantes de l’UNS et notamment les composantes généralistes et les acteurs socio économiques et les collectivités. Pour soutenir l’insertion professionnelle des étudiants, son action a permis de montrer que les diplômés de l’UNS sont des collaborateurs qui ont une réelle valeur ajoutée par rapport à leurs connaissances, compétences et à leur savoir être.
L'université, piéce essentielle des ambitions de la Côte
Action moins visible du grand public, en matière d’offre de formation, Frédérique Vidal a été attentive à l’équilibre entre la recherche et la formation en intégrant des financements pérennes pour soutenir le fonctionnement des UFR, l’innovation pédagogique, ou encore améliorer le cadre de vie des étudiants. Côté laboratoires, son équipe s'est efforcée d'assurer le maintien de leurs financements et a accompagné les Directeurs de Laboratoires et d’Instituts dans les recrutements nécessaires à leur rayonnement.
Pour son second mandat, les "planètes" semblent bien alignées. Elles le sont avec l'IDEX qui apportera des financements (14,5 M€ par an au minimum pour 4 ans et au maximum sur 10 ans), avec la nouvelle dynamique enclanchée par l'Université Côte d'Azur qui regroupe université, écoles supérieures et laboratoires du territoire. S'y ajoutent la montée en puissance du Campus SophiaTech, l'installation à Nice Méridia de l'IMREDD, les développements des autres campus azuréens... Plus que jamais, l'Université, entrée désormais dans le cercle plus restreint des dix universités françaises majeures, s'inscrit comme un atout maître dans les ambitions économiques de la Côte d'Azur.