Fonds French Tech Seed : un coup de pouce aux "deep techs" azuréennes
Piloté par l'incubateur PACA Est à Sophia, le Fonds French Tech Seed fait partie des 18 lauréats de la première vague dévoilés en fin de semaine dernière. L'occasion d'amplifier les levées de fonds des start-ups de la "deep tech" âgées de moins de trois ans.
Un coup de pouce pour les start-ups azuréennes de la "deep tech", ces jeunes pousses innovantes qui développent des produits ou services sur la base d'innovations de rupture. Deux fonds French Tech Seed de la Région Sud Provence Côte d'Azur font en effet partie d'une première vague de 18 lauréats dévoilés en fin de semaine dernière et l'un deux, le Fonds French Tech Seed, piloté par l'Incubateur PACA Est à Sophia Antipolis, concerne plus particulièrement la Côte d'Azur. Ce fonds sera doté sur le plan national de 400 millions d’euros issus du Programme d’investissement d’avenir intégré au Grand plan d’investissement et opéré par Bpifrance pour le compte de l’Etat.
Annoncé dès juin 2018 par le Premier Ministre Edouard Philippe, le plan d’investissement "French Tech Seed" a vocation à soutenir les start-ups technologiques en phase de post-maturation, notamment des start-ups de la "deep tech" et de moins de 3 ans. Son originalité repose sur un mécanisme de prescripteurs labellisés et un effet de levier sur l’investissement privé. Ces prescripteurs garantiront le caractère technologique, et les investisseurs privés le potentiel de développement de l’entreprise. Les entreprises dont la technologie est validée par les prescripteurs et qui bénéficient d’investissements privés pourront ainsi se voir accorder un financement en obligations convertibles par Bpifrance pouvant aller jusqu’à deux tiers du tour de table.
Cet AMI (Appel à Manifestation d'Intérêt) a permis d'autre part de mobiliser les organismes en charge sur les territoires de l’incubation et de la valorisation au service du transfert de technologies et de la création d’entreprises.
"Le Fond French Tech Seed va nous permettre d’aller beaucoup plus loin dans le soutien aux start-ups dites de "deep-tech", travaillant sur la conception de technologies très innovantes, et qui possèdent un haut potentiel de création d’emplois et de croissance", s'est réjoui Christian Estrosi, président de la Métropole. "Nous allons pouvoir avec ces moyens amplifier les levées de fonds auprès d’investisseurs privés, à raison de 2€ pour 1€ d’investissement privé pour des montants d’investissement allant de 150.000 à 750.000 euros par start-up, permettant ainsi un amorçage déterminant."