Fêtes de fin d'année : l'hôtellerie cannoise n'a pas souffert des grèves
Si sur la région parisienne l'hôtellerie et la restauration ont été durement impactées par le mouvement de grève contre les retraites, la Côte d'Azur et le bassin cannois en particulier semblent s'en être mieux tirés. C'est ce qui ressort des chiffres de la fin d'année 2019 que vient de communiquer non sans satisfaction Christine Welter, présidente du Syndicat des hôteliers de Cannes et du bassin cannois.
"Les hôtels de la Croisette affichaient complet le soir du Réveillon"
"La dynamique de la ville sur cette période de l’année avec les piétonisations de la rue d’Antibes, le Marché de Noël, l’attractivité du Cours Félix Faure et la rénovation des plages ouvertes ont donné une très belle image de Cannes. Des réalisations qui ont contribué aux bons résultats de l’hôtellerie cannoise. Il est vrai aussi que notre clientèle sur cette période est majoritairement une clientèle de proximité et n’a pas souffert des problématiques de grèves des transports", écrit Christine Welter.
Et d'entrer dans le détail. "Malgré un climat social tendu en France et des intempéries précédant les fêtes de fin d’année, les chiffres du Rev Par du panel MKG daily (à savoir 2.400 chambres sur les 4.000 environ étudiées mensuellement) sur la période du 30 décembre 2019 au 5 janvier 2020 démontrent l’attractivité des hôtels cannois avec une augmentation de 7,8% par rapport à l’année précédente."
"Les hôtels 5 étoiles affichent un taux d’occupation en nette progression par rapport à l’année précédente : 63,7% contre 59,3% en 2018, démontrant ainsi la bonne santé de l’hôtellerie de luxe. Les hôtels de la Croisette affichaient complets le soir du réveillon avec des nuits à 335 € en moyenne et ont conservé un taux d’occupation entre 53 et 65% jusqu’au samedi 4 janvier inclus.
"Quant aux 4 étoiles, leur Rev Par a augmenté de 20%. A l’image des hôtels de luxe, la clientèle était au rendez-vous du 31 décembre ; avec un prix moyen de 139 € (+ 8% du prix moyen), ils ont maintenu un taux d’occupation de plus de 40% jusqu’au vendredi 3 janvier."
"Il est à noter que la diversité de l’hôtellerie cannoise permet aux clients de pouvoir choisir entre le luxe sur La Croisette et de belles adresses de charme intra-muros s’adressant ainsi, à tous les budgets" rappelle-t-elle en passant.