Festival SlamSol à Grasse : connaissez-vous le Slam ?
La capitale mondiale des parfums s’est intéressée au Slam et organise son 4ème Festival SlamSol du 4 au 6 mai avec des slameurs internationalement reconnus, des master class, des spectacles, des animations. L’occasion de découvrir cet art oratoire et cette poésie engagée qui se déclame dans les espaces publics.
Connaissez-vous le Slam, cet art d’une poésie engagée qui se déclame dans des espaces publics (dans la rue, un bar...) ou dans un lieu de spectacle (salle de concert, théâtre...), un mouvement que porte entre autres le chanteur “Grand corps malade” ? Grasse s’y est attaché et organise son 4ème Festival SlamSol les 5, 6 et 7 mai, avec une soirée inaugurale le vendredi 5 mai au Théâtre de Grasse et des animations, master class, rencontres internationales et spectacles sur les deux autres jours à l’Espace Culturel Altitude 500 et sur le Cours Honoré Cresp en centre ville.
L’occasion de faire venir quelques slameurs vedettes, comme Souleymane Diamanka, franco-sénégalais connu internationalement, parrain de la manifestation ou “Le Roi Bokon”, arrivé tout droit de Lomé, Togo, et accueilli en invité d’honneur. Ils rejoindront d’autres artistes comme Mesko CGCE, artiste slameur togolais, directeur artistique et pédagogique SlamSol, Djoliba, artiste de Nu Slam, Teddy, président de l’Association Slam Ose, Oriane…
Cette passion grassoise pour le Slam est partie de Festisol, un Festival des Solidarités lancé en 2017. “Dans le cadre de ce festival”, explique Philippe Caner, délégué général de SlamSol et président de l’association CIDISol, “nous avions proposé en 2019 des joutes Slam solidaires qui se sont également déroulées à distance avec des slameurs du Burkina Faso. Ce fut un succès. Mais alors, notre problème était que peu de jeunes dans la région pratiquaient le Slam. Avec le soutien de la Communauté d’Agglo du Pays de Grasse, nous avons aussi lancé des ateliers dans les collèges, lycées, centres d’apprentissages et autres pour une initiation à cet art oratoire et nous avons pu faire monter le nombre de pratiquants. Du même coup, nous pouvons organiser aujourd'hui deux journées et demi autour du Slam avec des salmeurs venant de tout le département.”