Le Festival du Livre de Nice, qui s’est achevé dimanche, était placé cette année sous la thématique de l’amour de la langue française. Un amour que partage Boualem Sansal, dont le livre « Le village de l’allemand » était aussi l’un des finalistes du Prix Baie des Anges. L’occasion donc de rencontrer cet écrivain algérien pour parler de livre racontant l’itinéraire de deux frères vivant dans une cité de banlieue parisienne, et qui découvrent que leur père, resté au village, était un ancien tortionnaire nazi. Il évoque les multiples questions que pose cet ouvrage. Des questions qui lui ont valu de nombreuses attaques à son retour en Algérie. Enfin, il nous parle de son combat contre l’arabisation forcée de l’enseignement et de sa lutte pour que le français obtienne un véritable statut politique en Algérie.
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