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Extension du Terminal 2 de l’aéroport : un nouvel épisode judiciaire en vue ?

Extension du Terminal 2 de l’aéroport : un nouvel épisode judiciaire en vue ?

Le combat judiciaire redécolle contre l'extension de l'aéroport de Nice annonce le Collectif Citoyen 06, adversaire acharné de ce projet. A l’appui, un pourvoi en cassation auprès du Conseil d’Etat contre deux arrêts estimés infondés, pourvoi déposé par un citoyen niçois.

Avec le dernier rejet du recours en annulation du permis de construire par la Cour administrative d’appel de Marseille le 18 septembre 2025, il était possible de penser que le dossier de l’extension du Terminal 2 de l’aéroport était désormais refermé, d’autant que le chantier est pratiquement terminé. Mais pas vraiment. "Le combat judiciaire redécolle contre l'extension de l'aéroport de Nice" annonce en effet le Collectif Citoyen 06 qui a mené le combat. Près de 6 ans après les premiers recours déposés en février 2020, un citoyen niçois vient de reprendre le flambeau, initiative qui a reçu le soutien de l’Alliance Ecologique et Sociale 06, au sein de laquelle est techniquement engagé le Collectif Citoyen 06. (Photo DR : les pistes niçoises vues du ciel).

“Norbert Calderaro, qui a œuvré durant plus de 30 ans au sein du tribunal administratif de Nice, en tant que conseiller puis président de chambre, vient de saisir, ce 18 novembre 2025, le Conseil d’Etat dans le cadre d’un pourvoi en cassation contre les deux arrêts des 14 décembre 2023 et 18 septembre 2025, qu’il juge infondés (insuffisance de motivation) et irréguliers sur la forme, et dont il demande la censure définitive” relève ainsi le collectif.

Et d’ajouter qu’”en phase avec M. Calderaro, nous considérons que la réalisation d’une nouvelle étude d’impact - la première souffrant d’un vice reconnu pour insuffisance, n’aurait pas dû autoriser la régularisation de ce permis par la CAA de Marseille en septembre 2025, compte tenu des impacts rédhibitoires décrits par cette nouvelle étude, ainsi que des nombreuses incohérences y figurant. Par ailleurs, le requérant dénonce le rejet par la justice administrative de recours portés par les citoyens au prétexte d’un non-intérêt à agir, contraire à la Convention d’Aarhus du 25 juin 1998 (démocratie environnementale) et à la Convention européenne des droits de l’Homme.”
Quel sera l’effet de la remise de ce dossier au long cours sur le grill de la justice administrative ? Difficile de l'évaluer, mais c'est à suivre.

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