La règle d'Eurêka, programme intergouvernemental destiné à stimuler la coopération technologique européenne sur des produits, procédés ou services innovants, est simple. Il suffit que les projets recouvrent une innovation technologique proche du marché, qu'ils soient à l'initiative d'industriels et qu'ils soient menés au moins par deux partenaires de nationalité différente. A la clé, des financements et subventions du ministère de la Recherche ou de l'Industrie, de l'ANVAR (l'Agence nationale pour la valorisation de la recherche), voire de l'ADEME pour ce qui concerne la maîtrise de l'énergie. Sans compter le "bonus" : une validation du projet qui conduit de plus en plus les capital-risqueurs à investir dans des entreprises qui ont ainsi été "labellisées" par la puissance publique.
C'est ce programme qu'est venu récemment présenter Gilbert Nicolaon, coordonnateur national, à l'invitation de la Fondation Sophia Antipolis. Un appel a ainsi été lancé aux PME innovantes de la Côte. Plusieurs exemples azuréens ont d'ailleurs montré que la Côte était bien placée pour Eurêka. Ainsi, la société sophipolitaine Techlink a reçu 2 millions d'euros pour son projet de logiciel de management. MG 2 automation a obtenu 1,45 millions d'euros pour un nouveau système de sécurisation des parkings. Tandis que trois autres projets déposés par des sociétés azuréennes sont actuellement dans l'antichambre. La réunion d'information à l'intention des PME-PMI devrait amener d'autres dossiers.
L'éco de la Côte.