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Emprunts toxiques à Nice : Christian Estrosi compte attaquer Dexia

Christian Estrosi compte demander au Conseil municipal de sa ville de l'autoriser à ester en justice contre la banque Dexia. C'est ce que le député-maire de Nice a annoncé hier lundi sur son compte Twitter. Il s'agit d'une question d'emprunts toxiques pour laquelle il avait été saisi par des élus de l'opposition qui avaient lancé l'alerte notamment sur un emprunt de 70 M€.

En avril dernier, les membres du Collectif pour un audit citoyen Nice et Anticor 06 avaient plaidé pour que la ville puisse engager un recours contre les banques qui ont proposé des emprunts toxiques. "Comme d’autres collectivités, la ville de Nice est tombée dans le piège des emprunts structurés. Elle a notamment souscrit trois emprunts toxiques (emprunts numéros 430, 448 et 450), chez Dexia, pour un montant emprunté de 70 millions d’euros" avaient-ils pointé.

"La pression citoyenne a payé !", se réjouit aussi Jean-Christophe Picard, responsable d’Anticor 06. "Florence Laplane et Nadège Bonfils, au nom du Collectif pour un Audit citoyen de la dette Nice, et Jean-Christophe Picard, au nom d’Anticor 06, avaient saisi officiellement Christian Estrosi pour lui demander de déposer un recours contre les emprunts toxiques souscrits par la ville de Nice avec Dexia, sur la base notamment du manquement de la banque à son obligation d’information, de conseil et de mise en garde.

Une pétition en ligne avait également été lancée pour soutenir cette demande et une 2e réunion publique avait été annoncée pour le 29 mai 2013… Deux jours avant cette réunion, Anticor 06 se réjouit d’apprendre que Christian Estrosi, sous la pression citoyenne, va demander au conseil municipal l’autorisation d’ester en justice contre Dexia !"

Emprunts toxiques : des "bombes à retardement"

Publié le 6 décembre 2011 le rapport de la commission d’enquête sur les produits financiers à risque, expliquait ainsi le mécanisme.

"Différents acteurs publics locaux ont souscrit, à partir des années 1990, des prêts structurés à taux variable, aux mensualités de remboursement moins importantes au départ, mais beaucoup plus risqués que les prêts à taux fixes ou variables classiques. Ces prêts avaient pour particularité d’être indexés sur des valeurs ou des rapports entre indices qui se sont révélés très volatils, entraînant une augmentation exponentielle des taux d’intérêt à régler".

Des emprunts que certains n'ont pas manqué aussi de qualifier de véritables "bombes à retardement" pour les finances publiques. Des "bombes" qui continuent à exploser aujourd'hui.

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