Il n'y a pas que le secteur informatique qui souffre de la pénurie d'emplois. Le tourisme, qui connait une superbe reprise sur la Côte, en souffre aussi. Quelques exemples ? A Cannes, le Gray d'Albion, pour sa partie restauration, a perdu une partie de sa brigade. Au début de l'été, des employés -une dizaine- ont préféré aller travailler dans les grandes villas où ils étaient payés deux fois plus cher, voire quatre fois plus dans le cas de Saoudiens. A l'instar du Gray d'Albion, qui n'a pas pu retrouver sur le marché du travail de quoi complêter ses équipes, beaucoup de restaurateurs du bassin cannois cherchent désespérément du personnel.
A Nice, certains voyagistes ont été confrontés à une surenchère monégasque sur les salaires. Un des réseaux d'agences de voyages a perdu ainsi plusieurs employés partis travailler dans de nouvelles agences de voyages à Monaco. Comme il n'y a pas de charges sociales, les salaires se trouvaient majorés de 1.500 à 2.000 francs, ce qui a motivé des départs là aussi difficiles à combler. Une situation de pénurie d'emplois qui n'avait pas été rencontrée depuis plus de dix ans et que l'on retrouve également dans le bâtiment.
L'éco de la Côte.