DUP Mosquée En-Nour : l'avis défavorable du commissaire-enquêteur
Un nouvel épisode dans le dossier de la mosquée En-Nour à l'ouest de Nice : dans le cadre de la nouvelle Déclaration d'Utilité Publique, le commissaire-enquêteur a rendu un avis défavorable à la construction à cet emplacement d'un ensemble multi-accueil avec pôle de petite enfance et espace de co-working.
Un nouvel épisode vient de s'ouvrir dans le dossier de la mosquée En-Nour à l'ouest de Nice avec l'avis défavorable que vient de rendre le commissaire-enquêteur pour la construction à cet emplacement d'un ensemble multi-accueil avec pôle de petite enfance et espace de co-working. Une situation totalement inversée par rapport à la précédente initiative d'implantation de services publics à la place de ce lieu de culte. En février 2016 en effet, l'avis du commissaire-enquêteur avait été positif, mais le préfet de l'époque, Adolphe Colrat avait décidé de ne pas le suivre et avait refusé la DUP. Au grand dam de Christian Estrosi qui s'est opposé depuis le début à l’implantation de cette mosquée jugeant son financement trop opaque et trop lié à l'Arabie saoudite.
Le maire de Nice avait aussi lancé une nouvelle procédure de DUP (Déclaration d'Utilité Publique) l'an dernier. Mais cette fois, c'est l'avis du commissaire enquêteur qui est négatif. D'où la demande du maire de Nice au préfet actuel Georges François Leclerc de ne pas tenir compte de cet avis et d'accorder quand même la DUP. A suivre donc ce nouvel épisode.
Mais pour Patrick Allemand, conseiller municipal d'opposition (PS), il serait toutefois "à présent incompréhensible, après que ce dernier (NDLR : le préfet actuel) a lui-même rejeté définitivement la première DUP le 11 janvier 2017, et, au vu des conclusions du commissaire enquêteur sur la seconde DUP, qu'il la signe.' Et de conclure dans un communiqué "enfin je me félicite de voir le maire déclarer qu'il veut ouvrir une mosquée au 43 route de Grenoble, mais cette fois sous l'égide du « centre cultuel des musulmans de Nice-la Fraternité ». En annonçant aussi clairement la couleur, le maire vient de démontrer qu'il tente d'administrer comme bon lui semble le culte musulman, ce qui, une fois de plus, le met en contradiction avec les jurisprudences du Conseil d'Etat".