De plus en plus de SSII françaises s'unissent en GIE (ZDNet)
"Face aux gros acteurs du marché des services informatiques et des progiciels, des PME choisissent de s’unir en groupement d'intérêt économique. Une formule qui leur permet de proposer des prestations et des tarifs communs aux grands comptes", publie aujourd'hui ZDNet. Trop petits pour répondre à la demande des grands comptes, de plus en plus de SSII françaises choisissent en effet de se regrouper en GIE pour continuer leur activité. Henry-Michel Rozemblum, secrétaire général de VDN, un GIE créé en décembre 2002 qui regroupe une quinzaine d'acteurs régionaux et nationaux en témoigne. "Devant les difficultés que connaît notre secteur, marqué par les réductions d'investissement de nos clients, il y a trois solutions classiques pour survivre: être ultraspécialisé, mais cela est risqué si le marché change; savoir tout faire, mais l'on est peu crédible car il est difficile d'être bon partout; ou encore se faire racheter, mais il y a alors une perte d'indépendance. La seule autre alternative est donc de se regrouper".IT-Fed, "un GIE en cours de constitution auprès du tribunal de commerce de Lyon", fait le même constat. "Le marché se ferme aux petits acteurs. Et il est désormais incontournable d'offrir une couverture des services sur l'ensemble du territoire, voire au niveau européen, et sur des domaines de compétences les plus larges possibles", précise Yann Samama-Tier, "à l'origine de cette initiative et directeur général de la société de service Oevo". Les leaders du marché, qui ont également été touchés par les réductions d'investissement ces dernières années, ont déjà adhéré au concept. "Après les consolidations opérées par des leaders comme Capgemini, avec le rachat de Transiciel en 200 ou Atos Origin, en cours d'intégration d'un autre poids lourd, Schlumberger Sema, dernièrement c'est le groupe Sopra (6.700 collaborateurs dans sept pays d'Europe) qui a décidé de s'unir avec Valoris (500 personnes dans trois pays d'Europe)", conclut ZDNet.