Cyberattaque : l'hôpital de Cannes a reçu une demande de rançon

Les auteurs de la cyberattaque du 16 avril dernier sur le Centre hospitalier Simone Veil à Cannes ont désormais un nom : Lockbit, un groupe de hackers présenté comme "le plus nuisible" au monde qu'on croyait démantelé et qui resurgit ainsi. Si jusqu'à présent il n'avait pas été question de revendication, ni de demande de rançon, dans un communiqué du mardi 30 avril, l'hôpital a annoncé en effet avoir fait l'objet d'une dimanche de rançon (le montant n'a pas été dévoilé) venant de LockBit 3.0 avec un ultimatum fixé à la nuit dernière, a relevé Nice-Matin.

Le délai est donc expiré et l'on ne connait pas encore les conséquences. Vente sur le "darknet" des informations récoltées (identités des patients, numéros de sécurité sociale, RIB, fiches de paie des salariés…) vraisemblablement. Alors que la remise en service de l'informatique hospitalière se fait "progressivement et minutieusement) l'hôpital de Cannes risque d'être confrontés maintenant à cette problématique du vol de données dont il ne connait pas encore exactement l'ampleur.

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