Covid : l'inquiétante flambée dans les Alpes-Maritimes
Où s'arrêtera la fulgurante flambée dans les Alpes-Maritimes ? Le taux d'incidence parti de 15 à la fin juin pointe à 742 et continue de monter à grande vitesse. Si les hospitalisations et réanimations restent encore à un niveau bas, elles ont entamé leur remontée voilà quelques jours. En dépit de la vaccination, suivront-elles la montée des infections ?
Si l'on regarde les courbes des taux d'incidence Covid, ou celles des hospitalisations et réanimations, elles ont de quoi bousculer la sérénité de la saison estivale azuréenne : dans les Alpes-Maritimes, certaines de ces courbes ne sont pas loin d'une montée à la verticale. En particulier celle du taux d'incidence (nombre de nouveaux cas rapporté à 100.000 habitants). Les chiffres des nouvelles contaminations n'ont jamais été aussi éruptifs depuis le début de la pandémie. Alors que fin juin, nous étions retombés autour de 15, nous sommes remontés à grande vitesse sans pour l'instant la moindre trace de retournement ni même de ralentissement.
Hier dimanche, les Alpes-Maritimes affichaient 742 au compteur, sans savoir à quel niveau s'arrêtera la course folle de la quatrième vague. Cannes, cette fois en pointe, a déjà atteint un taux d'incidence de 1.000. Si l'on avait espoir qu'avec la vaccination (67,8% de première dose dans le département et 56,4% pour les deux doses) ces nouvelles contaminations ne se traduiraient pas par un afflux en proportion de cas graves, les courbes d'hospitalisations et de réanimations, avec un décalage dans le temps ont commencé voilà quelques jours a se réveiller.
Ainsi les hôpitaux azuréens, avec 130 nouveaux patients en sept jours pour 193 personnes, ont vu leurs entrées se multiplier par six par rapport à la semaine du 19 au 25 juillet (20 nouvelles hospitalisations enregistrées alors). Indice surveillé comme le lait sur le feu, celui des entrées en réanimation a commencé aussi à se réveiller : on comptait 9 personnes en réanimation le 14 juillet dernier et 21 le 29 juillet dont 16 nouveaux dans les trois derniers jours. De quoi craindre une situation hospitalière de nouveau difficile dans le courant du mois d'août.