Coronavirus : Airbnb à l'arrêt licencie le quart de ses effectifs (1.900 personnes)
Comme pratiquement tous les hôtels et résidences de vacances de la planète, Airbnb est à l'arrêt depuis mars, suite à la pandémie de coronavirus. C'est la crise la plus douloureuse que la plateforme de réservation de logements ait traversé depuis sa naissance, a souligné son cofondateur, Brian Chesky en annonçant par courrier à ses salariés, le licenciement de 75% des effectifs dans le monde soit environ 1.900 de ses 7.500 collaborateurs.
Airbnb qui a déjà levé 2 milliards d'euros en avril pour faire face à la crise sanitaire, cherche à réduire ses coûts et a se recentrer sur les "racines et bases" qui ont fait le succès de l'entreprise. Elle compte ainsi faire une pause dans ses investissements pour la division transports, le projet Airbnb Studios, ou ses projets d'intégration d'hôtels et de propriétés de luxe dans son offre. La société américaine, contrainte à retarder son introduction en bourse programmée cette année, a déjà vu sa valorisation chuter, passant de 31 à 26 milliards de dollars.
Avec elle, c'est aussi toute une économie annexe qui est menacée : hôtes qui sont devenus "professionnels" et se sont souvent endettés pour accroître leurs offres en achetant de l'immobilier qu'ils remboursent par les revenus générés avec Airbnb (un quart des loueurs américains alignent plus de 20 offres différentes), services d'accueil, de nettoyage, d'entretien...