Conférence à Juan : quand les maths viennent éclairer le cerveau
L'Inria renouvelle cette année au Palais des festival d'Antibes Juan les Pins, avec l'aide de l'idex UCA Jedi, la conférence ICMNS (International Conference on Mathematical Neuroscience). Une conférence qui a réussi en quelques années à être incontournable dans la communauté des neurosciences mathématiques. Après l'incontestable succès des éditions précédentes, ICMNS revient ainsi en France pour cette 4ème édition et se tiendra à nouveau à Juan les Pins, du 11 au 13 juin. L'objectif reste le même : rassembler en un même lieu des spécialistes des neurosciences et des mathématiciens afin de favoriser l’émergence de nouvelles méthodes mathématiques pour résoudre les problèmes immenses posés par les neurosciences.
L'idée centrale ? Le fonctionnement et les dysfonctionnements du cerveau humain, considéré comme un système opérant à de multiples échelles d’espace et de temps, soulèvent de nombreuses questions. Pour leur trouver des réponses, il s'agit d’utiliser un très large éventail d’outils mathématiques. Cela recouvre, sans souci d’exhaustivité, l’analyse fonctionnelle, la théorie des systèmes dynamiques, celle des bifurcations, les statistiques et la théorie des probabilités, la géométrie, la théorie de l’information et l’analyse numérique.
L’outil mathématique présente plusieurs avantages. Il permet d'une part d’avancer dans la compréhension des mécanismes fondamentaux qui sont à l’œuvre dans le cerveau humain. Il permet d'autre part de démonter que le domaine des neurosciences, comme la physique plus traditionnellement, peut être une très riche source de problèmes mathématiques nouveaux susceptibles de motiver les recherches de jeunes mathématiciens.
Cette année le comité scientifique international sera co-présidé par Susanne Ditlevsen (University Of Copenhagen, Danemark), Bard Ermentrout (University of Pittsburg, USA), Etienne Tanré (Inria Sophia Antipolis - Méditerranée, France) (General Chair) et réunira quelques intervenants de haut niveau comme Alain Destexhe (CNRS, France), Uri Eden (Boston University, USA), Susanne Schreiber (Humbold-Universität Berlin, Germany) et une vingtaine d'autres conférenciers dont des directeurs de recherche et des chercheurs d'Inria Sophia.