Clash au Conseil Municipal de Cannes : linterview dHenri Céran
Les observateurs sattendaient à une séance très animée, voire explosive lors du Conseil Municipal de vendredi dernier. Pourtant, hormis une altercation entre Bernard Brochand et Apolline Crapiz sur la mise en place dun gardiennage privé pour lutter contre les SDF aux abords du Marché Forville, la majeure partie du Conseil fût étonnement calme. Le budget 2011 ne fut bien sûr pas voté à lunanimité mais les critiques du groupe Tabarot furent relativement modérées. Plus surprenant encore, le choix de la SEMEC comme exploitant pour 10 ans du Palais des Festivals fut voté à lunanimité dans une ambiance relativement sereine. Mais une fois la délibération votée, Bernard Brochand se lança dans une déclaration solennelle qui mit le feu aux poudres. Il accusa en effet Henri Céran, lun des colistiers de Philippe Tabarot et ancien Directeur du Tourisme du Palais des Festivals, de trahison et de contrefaçon, lui reprochant de travailler pour Marseille et de faire ainsi concurrence à Cannes. Nobtenant pas la possibilité de répondre à ces accusations quil jugeait indignes, le groupe Tabarot quitta la séance avec fracas. Pour Henri Céran, lon peut difficilement empêcher un conseiller municipal dexercer une activité professionnelle qui est la sienne depuis 27 ans. Il estime par ailleurs que Cannes et Marseille nont pas le même profil et ne sont pas en concurrence directe. Dautre part, sa mission de conseil se borne à définir une stratégie globale et, en aucun cas, à démarcher des clients du Palais des Festivals.
Interview dHenri Céran quelques instants après sa sortie du Conseil Municipal
|