Clara Herer, nouvelle déléguée régionale du CNRS en Côte d'Azur
Clara Herer, sportive d'endurance issue d'une formation d'ingénieur civil Mines ParisTech, a succédé au 1er janvier dernier à Aurélie Philippe à la tête de la délégation régionale du CNRS sur la Côte d'Azur. A côté de son profil de sportive, elle aligne une solide expérience dans le développement durable et le secteur de l'énergie.
Changement de visage à la tête de la délégation régionale du CNRS sur la Côte d'Azur. Clara Herer est la nouvelle déléguée régionale depuis le 1er janvier 2022. Basée à Sophia Antipolis, elle succède à Aurélie Philippe qui a été nommée déléguée régionale du CNRS pour la circonscription Provence et Corse et qui est partie sur Marseille.
A l'issue d'une formation d'ingénieur civil Mines ParisTech, Clara Herer a été à la fois fonctionnaire dans la haute administration, employée d'entreprises de tailles différentes. Sportive d'endurance elle s'est investie comme coach au sein d’une structure indépendante pour accompagner les cadres dans leur développement personnel. Elle s'est intéressée plus particulièrement au coaching cycliste, jouant de sa formation scientifique solide ainsi que de ses années d'expérience de management et développement personnel pour apporter un coaching cycliste 100% adapté aux besoins afin de permettre aux participants de révéler tout leur potentiel.
Un parcours professionnel dans le développement durable et l'énergie
Mais outre sa passion pour le sport d'endurance, Clara Herer présente aussi un profil très tourné développement durable. Son parcours en témoigne. Ainsi, de 2018 à 2019, au sein d'Engie elle a participé à la création des programmes de développement personnel, à l’aide de partenaires externes, destinés aux 30 000 managers du groupe, notamment Leadership positif, Neurosciences et introduction de séances de méditation pour le déploiement du programme Search Inside Yourself, La Défense.
De 2015 à 2018, à la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l'Environnement, de l'Aménagement et des Transports), elle a été cheffe du service énergie, climat, véhicules de la direction régionale Ile-de-France du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Elle dirigeait une équipe de 50 personnes travaillant sur la déclinaison des politiques publiques dans les domaines de la qualité de l’air, l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et de récupération, la sécurité d’approvisionnement énergétique, le contrôle des ressources énergétiques du sous-sol (géothermie et pétrole), et de l’homologation des véhicules. Elle s'occupait également des relations avec les politiques franciliens, nationaux, citoyens et associations, gestion de crises, communication institutionnelle et grand public, Paris.
Auparavant, elle a travaillé dans différents grands groupe (Total, Veolia) et Instituts (Radioprotection et Sûreté Nucléaire, Max Planck) sur des sujets de de reconversion de friches industrielles, de dépollution, de risque environnemental, de stockage de CO2, de traitement de déchets et a mené au début de sa carrière des recherches sur la formation des nuages au-dessus de l’océan.