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CHU de Nice : la chirurgie du futur prend forme

CHU de Nice : la chirurgie du futur prend forme

Avec la mise en service de la salle hybride Allia IGS 7, sur le site Pasteur 2, Nice associe, dans un même espace, chirurgie conventionnelle et imagerie médicale avancée pour des interventions d’une précision inégalée. La Côte d’Azur à la pointe de la chirurgie du futur.

C’est une première à Nice et un pas dans la chirurgie du futur que vient de faire le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice. La mise en service de la salle d’opération hybride Allia IGS 7, sur le site Pasteur 2 en associant, dans un même espace, chirurgie conventionnelle et imagerie médicale avancée, permet d’effectuer des interventions d’une précision inégalée tout en renforçant la sécurité des patients. En combinant imagerie en temps réel, robotique et intelligence artificielle, le CHU s’est ainsi équipé d’un outil capable de transformer les pratiques opératoires et d’offrir une médecine plus rapide, moins invasive et plus sûre.

Une nouvelle manière d'exercer la médecine

Le principe d’une salle hybride repose sur l’union entre un bloc opératoire classique et une suite de radiologie interventionnelle. Les chirurgiens disposent ainsi d’un arceau robotisé d’angiographie numérisée grand champ qui peut se déplacer librement autour du patient pour guider les gestes avec une exactitude millimétrique. “L’Allia IGS 7, c’est plus qu’un équipement : c’est une nouvelle manière d’exercer la médecine. Nous sommes à la fois plus précis, plus rapides et plus attentifs à nos patients”, explique le Pr Élixène Jean-Baptiste, chef du service de chirurgie vasculaire et endovasculaire. Fini les transferts de patients entre plusieurs services : tout se déroule sur place, en continu, avec une imagerie 2D/3D en temps réel.

Les bénéfices pour les patients sont immédiats. Grâce à des gestes mini-invasifs, souvent réalisés à travers des incisions de moins de 5 mm, les risques opératoires sont considérablement réduits, estime le CHU. Le contrôle instantané des images permet d’intervenir immédiatement en cas d’anomalie et de limiter la durée d’hospitalisation — parfois à moins de 24 heures. Les équipes médicales, de leur côté, profitent d’un environnement de travail plus fluide, ergonomique et sécurisé, avec une forte diminution de l’exposition aux radiations. Pour certaines pathologies vasculaires, le gain de temps opératoire atteint 30 %.

Financée intégralement par le CHU de Nice à hauteur de 2 millions d’euros, la salle Allia IGS 7 s’inscrit dans la phase 2 du programme Pasteur 2, marquant une nouvelle étape dans la modernisation de l’hôpital. Elle consolide la position du CHU comme centre de référence régional et national en chirurgie vasculaire et endovasculaire, réalisant près de 2 500 procédures par an, dont 40 % en ambulatoire. Pour Frédéric Didier, directeur du CHU, cet investissement illustre “la volonté d’excellence de l’établissement et son ambition d’offrir à tous les patients une médecine de pointe, humaine et innovante”.

 

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