
A la faveur de quelques délibérations d’ordre technique, le G20 s’est invité hier au Conseil Municipal à la plus grande satisfaction de Philippe Tabarot qui regrettait que l’organisation de ce sommet à Cannes n’ait jamais fait l’objet d’un débat au sein de cette instance. Il interrogea la municipalité pour savoir si Cannes s’était portée candidate à l’organisation de ce G20. Pour David Lisnard, Cannes a été l’une des 4 villes françaises sollicitées par l’Etat pour accueillir cette rencontre historique et il n’imaginait pas lui dire non, d’autant plus que la tenue d’un tel sommet répondait à l’attente des professionnels du Tourisme. Bernard Brochand a par la suite été encore plus clair en déclarant que Cannes avait tout fait pour obtenir l’organisation du G20 et en était particulièrement fière.
En effet, même s’il engendre des contraintes très lourdes, la tenue du G20 est une aubaine en terme de retombées économiques à moyen et court terme avec, par exemple, la réservation de 35 000 nuitées dans une période assez creuse pour les hôtels, mais aussi en terme d’image en démontrant à tous les clients du Palais des Festivals, sa capacité à organiser de grands événements internationaux. Il posa alors la question à l’opposition pour savoir s’ils auraient refusé le G20 s’ils avaient été aux commandes de la mairie. Une question à laquelle Philippe Tabarot ne répondit pas clairement mettant plutôt en avant les inconvénients du G20, tandis qu’Apolline Crapiz dit clairement qu’elle n’aurait pas souhaité l’organiser.