
Ouverte en mai 2010, la nouvelle aile du Majestic, construite à l'emplacement de ce qui fut la Banque de France, a permis de relancer le chiffre d'affaires du Majestic et de l'ensemble de la SFCMC.
Holding fondée et dirigée par Marc Ladreit de Lacharriere, la société Fimalac a annoncé hier l'acquisition de 10% du capital de la Société fermière du casino municipal de Cannes (SFCMC) au travers de Fimalac Développement. La transaction s'est faite sur un montant de 35 M€. La SFCMC exploite le Majestic Barrière et l’Hôtel Gray d’Albion, deux hôtels prestigieux à Cannes et en détient les murs. Elle exploite aussi le Casino Barrière Croisette et le Casino Barrière Les Princes, proposant ainsi à une clientèle locale, nationale et internationale, une offre complète de jeux, de loisirs et de divertissements.
Cette acquisition, souligne le communiqué, s'est réalisée dans le prolongement d'une association avec la famille Desseigne-Barrière qui contrôle la SFCMC, société côtée en bourse (compatiment B d'Euronext). En mars dernier, Fimalac avait déjà acquis 40% du capital du groupe Lucien Barrière dont le groupe Accor avait décidé de se séparer (les 60% restant étant détenus par le groupe familial Desseigne-Barrière).
La SFCMC, quant à elle, a souffert ces deux dernières années en raison d'une baisse d'activité des jeux et des travaux menés à la fois pour aménager le pourtour du Casino Croisette accolé au palais des Festivals et pour construire une nouvelle aile au Majestic. Le premier semestre de son nouvel exercice clos le 30 avril, marque cependant une reprise. Les chiffres publiés en début de semaine en témoignent : le chiffre d'affaires a enregistré une progression de 25,6% à 44,3 M€. C'est l'activité hôtellerie qui a poussé notamment avec l'entrée en plein sur le semest de l'extension du Majestic (la nouvelle aile avait été ouverte en mai 2010. Ainsi, le chiffre d'affaires pour l'hôtellerie restauration a augmenté de 45% de à 18 M€. La société n'a pas encore toutefois renoué avec les bénéfices, même si la perte semestrielle a pu être divisée par deux : 3,2 M€, contre 6,2 M€ pour le premier semestre de l'exercice précédent.