Campus intelligent : la candidature Smart Campus Nice Sophia Antipolis
L'université avec MINES ParisTech, ERDF et ALSTOM va déposer mardi sa candidature à l’appel à Manifestation d’Intérêt National "Campus Intelligent". Associant le tissu académique et industriel, cette candidature traduit une réelle volonté de développer un "Campus Intelligent" sur le site existant de SophiaTech puis sur l'Eco-campus de Nice-Méridia.
Une candidature "Smart Campus Nice Sophia Antipolis" à l’appel à Manifestation d’Intérêt National "Campus Intelligent" du plan national "Réseaux électriques intelligents" (REI) : c'est ce que porte l’Université Nice Côte d’Azur, avec MINES ParisTech, ERDF et ALSTOM. Ces quatre acteurs majeurs remettront leur dossier de candidature le 17 mars prochain. Ils bénéficient dans cette opération des soutiens du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Métropole Nice Côte d’Azur (NCA), de la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis (CASA) et de l’appui technique de Capenergies.
Cette candidature à quatre associe le tissu académique et industriel. Elle traduit une réelle volonté de développer un "Campus Intelligent" qui prendra corps préalablement, sur le site existant de SophiaTech et dans une seconde phase, sur l’Eco-campus dont la construction est prévue à Nice Méridia.
Elle s’appuie sur les compétences des laboratoires et un fort partenariat industriel, autour de cinq thématiques, qui sont des points remarquables de cet écosystème : sociologie du comportement, smart building, échange de données, cybersécurité et autoproduction/autoconsommation. Avec la mise en place sur le campus de SophiaTech d’un réseau électrique intelligent expérimental (REI et "Smart Grid" en anglais), véritable plateforme d’innovation, le projet entend activer un fort couplage entre le public et le privé afin de mutualiser les forces mobilisées pour développer un terrain d’expérimentation unique.
Il vise à permettre l’émergence de jeunes pousses et start-ups des domaines de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication ainsi que le développement de cursus de formations REI, pour constituer une vitrine du savoir-faire français en Europe et sur la scène internationale.
Frédérique Vidal, présidente de l’Université de Nice Sophia-Antipolis, Jean-François Agassant, directeur du site de Sophia de MINES ParisTech, Rodolphe de Beaufort, directeur marketing Smart Grid d’Alstom Grid et Jean-Christophe Delvallet, directeur clients et territoires d’ERDF Méditerranée, avec l’appui technique de Bernard Mahiou, DG de Capenergies présenteront cette candidature plus en détail, mardi 17 mars à 11 heures sur le Campus SophiaTech en présence de du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Métropole Nice Côte d’Azur et de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis.
Labellisation des campus lauréats le 15 maiLes Réseaux électriques intelligents (REI) ou Smart Grids, constituent une filière d’avenir de la transition énergétique avec une perspective de 25.000 emplois et 6 milliards d’€ de chiffre d’affaires en France en 2020. La feuille de route de ce plan est maintenant structurée en dix actions dont le déploiement est en cours. La 1ère action-phare de ce plan a été lancée le 16 décembre dernier avec un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) qui vise à susciter des candidatures pour mettre en place, sur des campus universitaires, un réseau électrique intelligent expérimental. L’objectif est de labelliser de deux à cinq campus en France. Le calendrier prévoit un dépôt des dossiers de candidature le 17 mars et une labellisation des campus lauréats le 15 mai. |