Budget en hausse pour Côte d'Azur Développement
Le Conseil général accorde 60 millions de francs sur trois ans au bureau de promotion économique azuréen dont les missions et les objectifs sont aussi relevés.
Le Conseil général, lors du vote du budget du département, a augmenté la subvention accordée à CAD (Côte d'Azur Développement), le bureau de promotion économique azuréen. Cette subvention qui était de 15,2 millions par an, passe à 20 millions de francs par an. Le plan précédent, qui s'allongeait sur cinq ans, passe à trois ans, ce qui permet à CAD (17 personnes) de compter sur un budget de 60 millions de francs sur trois ans. A cela viennent s'ajouter 2.780.000 francs annuels de cotisations venant des autres membres (CCI NCA, Conseil régional, Ville de Nice et 22 autres communes).Un objectif de 1.400 à 1.600 emplois créés par anCette augmentation de budget reste toutefois assortie à de nouvelles missions et à un engagement de résultat supérieur en terme d'emplois. Les nouvelles missions découlent de l'éclatement de la SAEM SACA (société anonyme d'économie mixte Sophia Antipolis Côte d'Azur) qui sous le coup d'une directive européenne a dû abandonner toutes les missions d'intérêt général. CAD, ainsi qu'en avait décidé le Symisa en novembre, reprend les opérations de promotion et de pré commercialisation de Sophia Antipolis. Une partie de l'augmentation de budget (3 millions de francs par an) est ainsi destinée à l'implication de CAD dans la technopole et dans les parcs associés.Le reste de l'augmentation est liée à un objectif de création d'emplois plus ambitieux. Dans le plan précédent, l'objectif était de créer un minimum de 1.200 emplois par an. La barre est désormais placée plus haut, CAD s'étant engagé sur un objectif de création de 1.400 à 1.600 emplois par an.Un objectif ambitieux. Certes, la situation de l'emploi, notamment grâce à Sophia Antipolis en pleine effervescence s'est nettement redressée dans le département. Néanmoins le challenge de CAD pourrait être délicat à réussir en fonction des problèmes d'immobilier d'entreprise (très peu de locaux disponibles) et en raison d'une diminution des aides publiques. Si la PAT tertiaire (Prime d'aménagement du Territoire) a pu être maintenue dans le département, en revanche, elle est désormais limitée aux centres de R&D, ce qui réduit d'environ 70% le nombre des dossiers susceptibles d'être présentés. Donc l'impact qu'elle pourrait avoir en terme d'attractivité...