C'est plus que jamais les montagnes russes pour les bourses mondiales. Cette nuit ainsi Wall Street a reperdu en partie ce qu'il avait gagné la veille. Le Dow Jones a lâché 2,36%, à 12.099 points, sa plus forte baisse sur une séance en près de trois semaines. La veille, suite à une nouvelle baisse sensible des taux de la Réserve fédérale américaine (trois quarts de points avec un taux d'escompte descendu à 2,25%), il s'était au contraire adjugé 3,51% de hausse, l'une des hausses les plus importantes en une séance depuis le début des années 2000.
La retombée de cette nuit montre que l'effet Fed a fait long feu. Déjà hier dans la journée, les bourses européennes, euphoriques mardi, avaient replongé dans le rouge. Le CAC 40 a ainsi perdu hier mercredi 0,58% à 4 556 points, ce qui montrait bien, si l'on pouvait en douter, que la crise financière n'est pas apaisée. Deux nouvelles un peu plus réconfortantes cependant. Le pétrole semble se calmer : les cours du baril ont baissé de près de 5 dollars en une journée avec quand même un prix autour de 104 dollars le baril!. Le dollar se stabilise face à l'euro qui s'échange autour de 1,5626 dollar en deça du pic historique de lundi à 1,5905 dollar.
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