Az'Up à Nice : la première promotion des "champions de l'impact" est sortie

Promo Starter

Lancé en octobre dernier, la première promotion Starter de l'incubateur Az'Up à Nice est sortie, tandis qu'un appel à candidatures a été lancé pour une seconde promo (il se termine demain, le 21 février). Avec cinq porteurs de projets accompagnés, ce programme co-fondé par Inter-Made, Veolia et la French Tech Côte d’Azur a pu aussi se roder. Place maintenant à une deuxième édition qui cible de nouveau les "champions de l'impact" et les "initiatives low tech".

Favoriser l'innovation à impact sur le territoire

Car l'originalité de ce programme Az'Up se tient là : favoriser l’innovation à impact sur le territoire des Alpes -Maritimes à un moment où la transition écologique et sociale nous demande de déployer notre capacité à innover, à nous réinventer, en respectant des contraintes écologiques, environnementales et sociales. (Photo DR : la première promotion d'Az'Up en compagnie de Jessica Pellegrini).

"L’objectif est également de faire émerger un nouveau récit où le succès d'une startup serait mesuré au nombre de vies impactées durablement par son activité, et non à ses "millions d'euros levés", ou à son hyper croissance", note Jessica Pellegrini, directrice générale French Tech Côte d’Azur. "Il faut également que notre gouvernement construise un véritable cadre réglementaire favorable à l'innovation à impact".

"Après la folie des années start-up, place au momentum de ‘l'impact’, ouvrant la voie à cette nouvelle génération d'entrepreneurs plaçant leur engagement, leur raison d'être et une mission forte au cœur du modèle économique de leur structure, c’est ce que l’on retrouve auprès de tous les porteurs de projets d’Az’UP !".

Un programme de trois mois

Cinq porteurs qui viennent de terminer le programme de formation Starter. Ils ont découvert pendant 3 mois plusieurs modules comme : définir son marché, son positionnement, s’initier à la gestion financière et comptable, se situer dans l’économie sociale et solidaire, définir un seuil de rentabilité, entreprendre solidaire, politiques publiques et demande de subvention, approfondir et rendre lisible son modèle économique, communiquer son projet ESS, stratégie commerciale, être à l’aise à l’oral, s’initier à la Tech For Good.

La suite ? Certains vont préparer une levée de fonds, une campagne de crowfunding, d’autre rejoindre des incubateurs généralistes pour continuer à peaufiner leur modèle économique, ou encore aller sur le terrain tester leur solution innovante auprès de leur clientèle… Ils ont reçu 3 mois de formation intensif avec des experts de l’écosystème local, il faut désormais mettre en pratique tous les acquis !

Une nouvelle formation débute en mars

Place maintenant l’édition 2 avec un appel à candidature ouvert le 6 janvier qui jusqu'au 21 février (minuit) pour un début de formation en mars Moins de 48 heures pour s’inscrire.  L’incubateur prépare également le programme accélération 2020.

 

Les cinq projets de la première promo de Starter

  • On 100 boite ! – porté par Axel Bénard et Laura Chevalier. On 100 boite coordonnera bientôt un réseau de restaurateurs partageant des contenants réutilisables consignés communs. Leur objectif sera de réduire les déchets dus aux ventes de repas à emporter et en livraison, dans un premier temps sur la zone de Sophia Antipolis. Ainsi, sur l’appli dédiée, les clients pourront identifier et commander dans n’importe quel restaurant du réseau. Le contenant consigné sale sera simplement échangé contre un propre lors de la livraison de la commande.
  • JOMO Lab Ecolodge - porté par Isabelle Pounsol. Jomo Lab Ecolodge proposera des hébergements éco-conçus, insolites et immergés en pleine nature, ainsi que des activités de tourisme expérientiel. Ils feront ainsi découvrir le territoire en s’axant sur la reconnexion à la nature, l’authenticité et la préservation des espaces naturels. Ils contribueront ainsi à l’attractivité des espaces ruraux ou de montagne et au développement d’un écotourisme de proximité, innovant responsable et solidaire. 
  • Happy Zen Trees - porté par Iona Avalos Wieser. Happy zen Trees proposera dès 2020 la conception, la réalisation et l’entretien durable d’espaces verts, de parcs et de jardins agro-écologiques. Ces espaces associeront fonctionnalités pédagogiques, compost et plantes comestibles dans des jardins d'entreprises ou des copropriétés. Ils seront des espaces de production, de récolte et de détente pour les salariés et habitants. Ils contribueront aussi à lutter contre le phénomène d’ilots de chaleur urbains et à améliorer la capacité d'autonomie alimentaire du département. 
  • Le collectif Sustainable design - porté par Grégory Durrand, Benjamin Wolf et Florentin Depaillat. Le collectif SD est un studio de design qui propose de la prestation de service d'éco-conception d’objets, d’espaces, de graphisme et d’ateliers de créativité collective. La recherche d’impact positif sur l’environnement et la société, ainsi que de cohérence globale, sont au cœur de chacune de leurs propositions.
  • Tiers-lieu des haut-Cagnois – porté par Isabelle Jouvenel, Damien Bini et Cédric Imbert. L’association des Haut-Cagnois anime depuis 2014 des événements, un repair’café, une boite à dons ainsi que des commissions de quartier. Ils ont inauguré le 05 octobre 2019 un nouveau lieu qu’ils souhaitent structurer comme le point de départ d’un tiers-lieu coordonnant entre autres une conciergerie citoyenne, un espace de coworking et des espaces agricoles pédagogiques.

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