AOM-Air Liberté : une liste de quinze repreneurs
Ni Easyjet, ni Nouvelles Frontières, ni le Britannique AITI ne se trouvent dans la liste dévoilée par la compagnie aérienne, liste qui comporte cinq offres de reprise globale.
Dans la liste des candidats à la reprise totale ou partielle d'AOM-Air Liberté, pas de trace d'EasyJet, ni de Nouvelles Frontières, ni encore de la société de conseil britannique AITI qui avait fait tant de bruit. Au total, pourtant, dans cette liste dévoilée mardi après-midi par la direction de la compagnie aérienne figurent les noms de quinze repreneurs potentiels. Autant de projet qui, comme la loi l'oblige, seront présentés d'abord au comité d'entreprise qui tient une réunion exceptionnelle mercredi 4 juillet à partir de 10 heures.La compagnie financière FIDEI en favoriPetits réconfort pour les 5.200 salariés : parmi ces propositions, cinq portent sur une reprise globale. Une solution que semble privilégier le tribunal de commerce, car elle éviterait un démantèlement de la compagnie aérienne. Ces cinq offres globales ont été faites par la compagnie financière FIDEI (filiale de l'américain Leucadia), ATLANI, BOETIE (MM. Noureau-Rouxel), HOLCO (Jean-Charles Corbet, pilote d'Air France) et TAOM (M. Alcantara).Les dix autres offres portent sur une reprise partielle. Elles ont été formulées par des sociétés exerçant des activités dans le transport aérien comme le Toulousain Aeris, Air Atlantic, Airliner, Corsica Tours, Jet Line, la Société d'exploitation Fokkers 100 ou encore par des sociétés exerçant une activité périphérique comme Aero Training (Société de formation), Avia Partner (société d'assistance au sol), Catair (restauration à bord) et Sarah Tours.Parmi les favoris se place FIDEI, dont l'offre a été jugée très structurée (la compagnie et ses filiales seraient reprises avec de 2.200 à 2.300 personnes). L'étude de ces propositions devra en tout cas se faire rapidement. Il y a urgence. AOM-Air Liberté risque de se trouver à court de liquidité d'ici le 10 juillet, c'est-à-dire dans moins d'une semaine. Tout juste le tribunal de commerce dispose-t-il d'une petite marge de manœuvre. Il peut demander aux actionnaires actuels d'alimenter en "cash" la compagnie une semaine de plus, le temps de finaliser la reprise.