

A la barre de Marineland, le plus grand parc aquatique français, propriété du groupe espagnol Parques Reunidos, il aura fort à faire face au mouvement anti-captivité qui s'est notablement renforcé depuis la réouverture de Marineland en mars 2016 après de lourds travaux de remise en état suite aux inondations de 2015. Des manifestations se sont ainsi multipliées devant l'entrée du parc marin pour demander sa fermeture. Dernier épisode en date dans cette remise en question : un arrêté anti-reproduction des dauphins en captivité publié début mai, qui pourrait mener à terme à la disparition du parc. Cette disposition a d'ailleurs pris de court le parc aquatique qui étudie la possibilité d'un recours en Conseil d'Etat.
Dans le communiqué d'annonce de la nomination, le groupe Parques Reunidos précise ce qu'il attend de son nouveau directeur général. Il est chargé" d’assurer et soutenir le développement" du parc, "autour de sa mission première : Apprendre, Découvrir, S’amuser". Une ligne qui avait déjà largement été mise en œuvre depuis la réouverture. Pascal Picot aura également à faire face à la baisse de fréquentation du parc d'Antibes, baisse d'activité causé par la fermeture de plusieurs campings du quartier de La Fontonne, campings situés en zone inondables et qui avaient été sévèrement touchés par l'inondation du 3 octobre 2015.
Premier employeur de travailleurs saisonniers dans les Alpes-Maritimes (500 saisonniers entre avril et août), Marineland, emploie 160 salariés à temps plein et accueille environ 850.000 visiteurs par an. Ce qui en fait la première attraction touristique de la Côte d'Azur.