
Investie par le Front National pour les prochaines élections législatives dans la 7ème circonscription des Alpes-Maritimes, Mathilde Viot a tenu samedi à Antibes sa première réunion de campagne. Malgré les tensions nées de la non désignation de Richard Garcia qui avait obtenu plutôt un bon score face à Georges Roux lors des dernières cantonales, cette jeune enseignante de 31 ans aborde avec sérénité son premier combat électoral. Elle sait qu’elle a été choisie afin que le Front National respecte les règles concernant la parité et ne soit pas pénaliser financièrement, mais elle entend défendre avec conviction les thèmes de campagne qui lui sont chers.
La vague bleu Marine pour tremplin
Pour elle, les enjeux de ces législatives sont essentiellement nationaux et le Front National constitue le meilleur rempart pour lutter contre la récidive, les zones de non droit qui s’étendent un peu partout dans le pays, où les difficultés liées à l’euro. Pour réaliser un bon score face à Jean Leonetti, Mathilde Viot compte bien s’appuyer sur la dynamique créée par la campagne de Marine Le Pen et espère bien que la vague Marine va susciter une forte mobilisation afin que la France se réveille. Mais sa tache s’annonce délicate car cette vague Marine ne semble pas encore avoir atteint Antibes au vu de la faible assistance (une trentaine de personnes) lors de cette première réunion de campagne. Pas de quoi cependant décourager cette jeune militante dans son combat pour des solutions « justes et de bon sens » afin de sortir la France de ses déboires.