Allianz Riviera : une farce coûteuse aux dépens de la ville selon Le Monde
Publié ce matin, vendredi 10 juillet, un article du quotidien "Le Monde" donne un éclairage sur ce qui se passe actuellement autour du grand stade de Nice avec les dérives dans l'appel d'offres et le contrat de partenariat qu'a mis en lumière fin juin le rapport la Chambre régionale des comptes PACA présenté devant le Conseil municipal. Le titre de l'article donne déjà la couleur : "Le stade de Nice, une farce coûteuse aux dépens de la Ville". S'il n'y a pas d'informations véritablement nouvelles, Jérôme Latta, rédacteur en chef des Cahier du Football, montre en s'appuyant sur le rapport comment l'on est passé d'un coût de 225 M€ à une facture de 400 M€ au terme des trente ans du contrat selon l'estimation de la Chambre.
Et il n'y a pas que le problème du prix qui se trouve épinglé par la Chambre. "Les contribuables niçois héritent d'un stade surdimensionné, qui va leur coûter très cher durant trois décennies, encore plus cher si l'OGC Nice connaît des déboires : engager les finances publiques d'un stade envers les résultats sportifs d'un club de football est probablement la plus grande aberration du financement des stades" écrit Jérôme Latta qui estime que "le contrat du stade de Nice illustre de façon presque caricaturale la "bombe à retardement" des partenariats publics-privés".
Et de conclure à l'acide. "Pour rendre possible cette mystification, pas seulement à Nice, il aura fallu une base idéologique – le dogme de la réduction des dépenses publiques et de l'endettement des collectivités, qui a conduit à des solutions encore plus dispendieuses. Mais aussi un mélange, à déterminer, entre la négligence des élus envers leurs responsabilités et leur complaisance à l'égard des intérêts privés. La municipalité de Christian Estrosi aura versé une édifiante contribution à ce dossier."
- Lire l'article du quotidien Le Monde : "Le stade de Nice, une farce coûteuse aux dépens de la Ville"