"Affaire Microsoft : le consommateur toujours pieds et poings liés !", commente l' UFC-Que Choisir dans un communiqué. Certes pour l'association labus de position dominante de Microsoft a été confirmé par le Tribunal de première instance. Le consommateur pourra choisir le lecteur avec lequel il souhaite lire ses fichiers audio et vidéo puisque la commission a demandé à Microsoft de mettre à disposition une version de son système dexploitation sans Windows Media Player.
"LUFC-Que Choisir ne peut quapplaudir une telle décision" est-il noté dans le communiqué. En effet, Microsoft utilise depuis plusieurs années sa position dominante sur le marché des systèmes dexploitation pour en bloquer laccès mais également pour verrouiller dautres marchés comme celui des logiciels multimédia avec Windows Media Player. Mais l'association s'interroge sur l'efficacité de cette décision. "En effet, les média numériques en libre accès (TF1, France Télévisions, iTélévision, Radio France, etc ) sont en grande majorité au format du lecteur de Microsoft. Le consommateur qui veut accéder à ces contenus est condamné à utiliser ce logiciel propriétaire. La situation est encore plus préoccupante sur le marché des fichiers audio et vidéo payants (vidéo à la demande) où les fichiers sont verrouillés par un DRM. Or, une grande partie de loffre audio (neuf télécom, NRJ, MSN Music, etc ) et la quasi-totalité de loffre vidéo fait appel au DRM de Microsoft," note l'association.
"Ce DRM est incompatible avec les logiciels concurrents du marché mais également avec les systèmes dexploitation dApple et Linux. Une fois encore, le consommateur na pas dautres choix que de se lier avec Microsoft. LUFC-Que Choisir estime que seule une véritable interopérabilité des fichiers peut permettre réellement de rétablir le droit élémentaire du libre choix du consommateur et demande à Luc Chatel, Secrétaire dEtat en charge de la consommation, de se saisir de ce dossier".
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L'éco de la Côte.