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Aéroport : normal côté nuage, mais Londres perturbé par la grève de British Airways

Ce matin, à l'aéroport international Nice Côte d'Azur, la situation est redevenue normale sans vols annulés pour cause de nuage de cendres islandais. En revanche, l'aéroport est touché par la grève de British Airways, qui commence aujourd'hui mardi 18 mai et risque de se poursuivre jusqu'au 21 mai. Quatre vols entre Londres et Nice (deux à l'arrivée et deux au départ) sont annulés mais cette fois, pour cause de grève.

Ce matin, à l'aéroport international Nice Côte d'Azur, la situation est redevenue normale sans vols annulés pour cause de nuage de cendres islandais. En revanche, l'aéroport est touché par la grève de British Airways, qui commence aujourd'hui mardi 18 mai et risque de se poursuivre jusqu'au 21 mai. Quatre vols entre Londres et Nice (deux à l'arrivée et deux au départ) sont annulés mais cette fois, pour cause de grève.

 

Il faudra toutefois s'habituer certainement pendant quelques semaines encore à vivre avec. Avec, c'est ce nuage de cendres volcaniques baladeur qui conduit à la fermeture intermittente d'espaces aériens et d'aéroports et perturbe considérablement tout le ciel européen depuis avril. Hier, l'aéroport de Nice Côte d'Azur a été touché par "ricochet". Si la France n'était pas concernée par le nuage délétère, en revanche, la fermeture notamment des aéroports londoniens et de celui de Schiphol à Amsterdam a conduit de nouveau à annuler des vols. Au total, une quinzaine de vols ont été annulés (8 à l'arrivée et 7 au départ, soit un peu plus de 5% du trafic), plus particulièrement dans la matinée, Londres ayant pu rouvrir ses aéroports à l'heure prévue, le matin à 6 heures, tandis que Schiphol reprenait son activité à 11 heures .

 

Hier vers 18 heures, Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat chargé des Transports, confirmait dans un communiqué que l'espace aérien français restait ouvert alors qu’un nouvel épisode de nuage de cendres venues du volcan Eyjafjöll affecte le Nord de l’Europe. Dominique Bussereau demandait également à l’Union Européenne et à l’ensemble des acteurs du secteur aéronautique de maintenir leur vigilance mais aussi d’intensifier leurs travaux pour améliorer la prévision du phénomène et sa prise en compte au niveau du transport aérien.

 

Car si l'Europe va devoir vivre avec ce phénomène de nuage de cendre pendant encore quelque temps, elle peut difficilement revivre les épisodes de blocage du ciel qu'elle a connus en avril. Hier, aussi, une polémique s'est faite jour à propos de la fermeture des aéroports londoniens, British Airways estimant que cette réponse était disproportionnée par rapport aux risques encourus et qu'il aurait mieux valu mesurer la densité des cendres dans le nuage avant d'interdire l'accès à l'aéroport et non faire le contraire.

 

Dans son communiqué, le Secrétaire d’Etat chargé des Transports note d'ailleurs que "Météo-France et Airbus se sont ainsi concertés pour mettre au point un protocole d’accord concernant des vols tests conjoints afin de recueillir le maximum d’informations sur la nature des cendres et leurs effets. Les données seront également enrichies des informations émanant des vols tests et contrôles effectués par le Ministère de la Défense". D'autre part, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) poursuit ses contacts au niveau de l’agence européenne de sécurité aérienne (EASA) et d’Eurocontrol pour adopter une position commune essentiellement fondée sur la vérification de l’absence d’effets des cendres sur les avions.

 

 

 

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