Ouverture, hier soir, de la 20ème édition du Festival d’Art Sacré avec au programme les Stabat Mater de Vivaldi et Pergolèse interprétés par l’Orchestre de chambre Philharmonique de Nice. Au fil des ans, ce festival, créé par le flûtiste Philippe Depétris, est devenu l’un des plus importants de son genre au niveau européen, en étant reconnu pour la qualité de sa programmation. Un succès qu’il doit également à l’extraordinaire patrimoine antibois et à l’acoustique des lieux dans lesquels il se déroule, de la Cathédrale d’Antibes avec son chœur du 12ème siècle, à la Chapelle Saint-Bernardin et son retable, aujourd’hui entièrement restauré, offert à la ville par Louis XIV, en passant par la Chapelle de la Garoupe.
Parmi les temps forts du Festival 2011, à noter, outre le concert d’ouverture, la Petite messe solennelle de Rossini donnée vendredi à la Cathédrale d’Antibes qui accueillera également, le 23 septembre, le Requiem de Mozart. Deux soirées Bach sont également programmées à la Chapelle Saint-Bernardin, dont une, le jeudi 15, avec le grand violoniste Olivier Charlier. Enfin, la Chapelle Notre-Dame de la Garoupe résonnera le samedi 24 des chants du Corou de Berra qui a réalisé un remarquable devoir de mémoire en allant chercher un répertoire populaire, à la marge de la musique sacrée, chanté dans certains villages de montagne des Alpes-Maritimes, et transmis de génération en génération, le plus souvent par tradition orale.
